Depuis plusieurs années, de fréquentes campagnes d’informations sont mises en place par le gouvernement afin de sensibiliser les femmes au cancer du col de l’utérus. Il est en effet très répandu chez les patientes qui ont généralement entre 35 et 60 ans. Cette maladie est pourtant facilement détectable par des contrôles réguliers.
Le cancer du col de l’utérus est provoqué par une infection d’un virus nommé papillomavirus humain (HPV). Tout comme les maladies sexuellement transmissibles, les patientes peuvent être touchées par ce virus lors d’un rapport sexuel.
De nombreuses causes sont à l’origine du cancer du col de l’utérus, plusieurs d’entre elles viennent de la sexualité. En effet, la maladie peut être provoquée par une première relation sexuelle à un jeune âge, ou par le fait de ne pas utiliser régulièrement de préservatif durant un rapport. Les risques sont augmentés si vous souffrez déjà d’une infection sexuellement transmissible. Le fait d’avoir plusieurs partenaires sexuels joue aussi un rôle dans la contraction du virus.
Cependant, le cancer du col de l’utérus n’est pas uniquement provoqué par la sexualité : l’âge, le tabagisme, la faiblesse des défenses immunitaires, l’utilisation prolongée de pilules contraceptives, ou encore, l’oubli régulier de faire un frottis lors de votre visite chez le gynécologue, peuvent multiplier les risques de développer un cancer du col de l’utérus. La maladie peut aussi apparaître chez la femme qui a reçu, ou dont la mère a reçu, le médicament DES (diéthylstilbestrol), qui cherchait à limiter les risques de fausses couches à répétition chez la patiente, entre 1940 et 1970.
Le seul moyen d’être dépisté à temps est d’aller régulièrement faire un frottis chez votre gynécologue. En prélevant les cellules du col, le médecin peut alors prévenir le développement de la maladie. Cet examen se réalise dès l’âge de 20 ans et il est recommandé de le faire tous les deux ans afin de garantir une meilleure prévention de la maladie et d’intervenir avant que celle-ci ne devienne mortelle.
Pour limiter la transmission du virus, il est conseillé d’utiliser un préservatif lors de vos rapports sexuels.
Il existe aussi deux vaccins (cervarix et gardasil), proposés aux jeunes filles entre 14 et 23 ans, injectés à trois reprises et qui permettent une immunité d’environ quatre ans.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.