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La pilule contraceptive augmente-t-elle les risques de maladies cardiovasculaires ?

La pilule contraceptive augmente-t-elle les risques de maladies cardiovasculaires ?

Cela fait plusieurs années déjà que les pilules contraceptives – surtout celles de deuxième ou troisième génération – sont au centre de polémiques et scandales qui agitent les milieux médiatiques et médicaux. Au point de faire peur à certaines femmes qui vont jusqu’à refuser de les prendre. Selon certains spécialistes, ces pilules augmenteraient le risque de maladies cardiovasculaires, provoqueraient phlébites et embolies pulmonaires. Mais selon d’autres, elles seraient sans danger. Comment en savoir plus et comment déterminer la teneur d’un tel risque ? Allo-Médecins vous dit tout.

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Un risque cardiovasculaire réel…

C’est un fait aujourd’hui avéré : les pilules estroprogestatives augmentent le risque de phlébite chez la femme. Il s’agit des contraceptifs oraux que l’on nomme combinés ou encore pilules combinées car ils associent hormones oestrogènes et progestatives. Ces COC augmenteraient selon les études le risque de thrombose veineuse, plus connue sous le nom de phlébite. Cette maladie désigne la formation d’un caillot dans une veine, qui peut perturber la circulation du sang et entraîner l’apparition de varices dans les cas les moins graves. En effet, ce caillot peut migrer dans le sang jusqu’à boucher une artère pulmonaire et provoquer une embolie pulmonaire, c’est-à-dire l’obstruction d’une artère pulmonaire par un caillot. Ce risque est plus élevé avec les pilules de dernière génération.

pilule et maladies cardiovasculaires

… Mais très relatif en volume

Toutefois, les risques réels restent faibles et sont surtout présent lors de la première année d’utilisation du contraceptif. En effet, on dénombre aujourd’hui environ 40 cas d’accidents cardiovasculaires pour 100 000 utilisatrices de pilules de troisième ou quatrième génération ; et 20 cas pour 100 000 femmes sous contraceptifs de première génération. Le risque reste dès lors inférieur à celui de la femme enceinte (environ 60 cas), la grossesse étant une situation physique favorable à la phlébite. En fait, les bénéfices apportés par ces pilules restent encore supérieurs aux effets indésirables qu’ils peuvent provoquer. Et ce, surtout chez les femmes qui ne représentent aucun risque cardiovasculaire particulier – dû à l’âge, au surpoids voire à l’obésité ou encore à la consommation fréquente de tabac et d’alcool – ce qui constitue la grande majorité des femmes.

Bon à savoir

En revanche, si vous présentez des signes de surpoids, d’hypertension ou de cholestérol, n’hésitez pas à consulter votre médecin. Ce dernier cherchera avec vous la méthode contraceptive la mieux adaptée à vos besoins et vous orientera probablement vers des méthodes contraceptives dites naturelles (mais moins fiables) comme la surveillance de l’ovulation et le retrait lors de l’acte. Pensez également aux dispositifs utérins comme le stérilet ou encore les préservatifs féminins. 

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Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.

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