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Les personnes souffrant d’hyperactivité ont des difficultés de l’attention et de la mémoire, leurs capacités sociales sont réduites d’autant plus qu’elles souffrent de préjugés. La vie des patients atteints est fortement impactée. Néanmoins, le terme maladie, doit être pris avec des pincettes.
Les personnes qui sont atteintes d’hyperactivité, témoignent de leur souffrance. Cette dernière peut être de natures très diverses. Les hyperactifs éprouvent par exemple des difficultés à réaliser certains actes pouvant être simples pour d’autres individus. Dans ces conditions, l’incompréhension des gens à leur égard se double d’un sentiment de rejet.
L’acronyme TDA/H (Trouble déficit de l’attention/hyperactivité), traduit ce syndrome.
Pour établir un diagnostic, plusieurs signes doivent être pris en compte par un médecin, souvent psychiatre et/ou neurologue : agitation, impulsivité, difficulté de concentration, trouble de l’attention. Le diagnostic, n’est pas évident à poser, notamment chez les enfants. Il doit être réalisé avec prudence, n’hésitez pas alors à consulter plusieurs médecins.
L’enfance est une période importante, c’est généralement durant ce moment de la vie que les signes se manifestent. De votre côté, vous devez vous montrer attentif, sans être alarmiste. De nombreux enfants peuvent se montrer très actif sans souffrir de ce syndrome. De plus l’intensité des symptômes est différente d’une personne à l’autre.
L’hyperactivité est un trouble psychiatrique et neurocomportemental qui touche à la transmission de l’information dans le cerveau. L’emploi du terme maladie doit être pris avec prudence. S’il y a une altération de la santé, un traitement et des symptômes, le diagnostic dépend d’une appréciation des médecins, par moment difficile à appréhender. L’origine exacte est encore mal connue et le mot, controversé, est trop chargé en préjugés.
Les causes les plus fréquentes sont variées. Il existe des causes psychosociales, provenant de l’environnement, des facteurs héréditaires, des lésions et des dysfonctionnements cérébraux. Il y a donc une combinaison de facteurs qui semblent influencer son développement. Cependant, des travaux de recherche sont en cours pour en préciser l’origine.
La prise en charge est complexe, car si l'on n’en guérit pas, il est néanmoins possible de maîtriser l’hyperactivité et d’apprendre à vivre avec. Seul le médecin pourra coordonner les soins dont la prise en charge médicamenteuse, si elle est jugée nécessaire, sera complétée par d’autres dispositifs en fonction des besoins notamment, auprès de psychologues. Comprendre les causes, comprendre qu’il existe un problème, mettre un nom dessus fait déjà partie d’une évolution positive, c’est un soulagement pour l’individu et ses proches. La dimension sociale qui participe à l’épanouissement future de l’enfant est aussi importante. Il existe aussi des associations pouvant fournir une aide, des conseils, un soutien aux familles. Enfin, plus tôt elle est décelée meilleur sera l’efficacité du traitement.
L’hyperactivité est un syndrome complexe. Les conséquences sont autant physiques, que psychiques et sociales. Le diagnostic est difficile à poser. Néanmoins, un accompagnement médical et paramédical peut aider les personnes en souffrance à mieux l’accepter.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.
