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La maladie d’Alzheimer est une maladie neuro-dégénérative qui provoque des lésions irréversibles dans le cerveau. Ces lésions mènent vers un déclin des forces cognitives et se traduisent par une perte de la mémoire immédiate et plus ancienne. On estime à environ 6 % le nombre de personnes âgées d’au moins 65 ans touchées par cette maladie qui, hélas, ne se guérit pas. En effet, il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement curatif de cette maladie, les médicaments prescrits par les spécialistes visant à atténuer les symptômes et améliorer le fonctionnement cognitif des personnes touchées.
La mise en place de traitements visant à vaincre Alzheimer n’est pas si récente que ça. Dans les années 90, la tacrine avait été mise sur le marché et bien que porteuse de résultats satisfaisants, elle avait dû être retirée car jugée toxique pour le foie. Depuis lors, de nouveaux traitements médicamenteux ont fait leur apparition qui ont pour but de traiter les symptômes uniquement.
Derrière ce nom barbare se cache l’un des traitements les plus efficaces quant à la maladie d’Alzheimer. En effet, cette dernière se caractérise par des lésions au cerveau (ce n’est pas un vieillissement précoce ou accéléré) ; lésions qui s’accompagnent d’une diminution de l’activité de certains neurotransmetteurs en charge de la mémoire. Ces anticholinestérasiques ont dès lors pour tâche d’empêcher la dégradation de ces neurotransmetteurs et de la molécule qui les compose : l’acétylcholine. Bien que jugé efficace sur la cognition, au niveau du comportement ou gestes de tous les jours, ce traitement ne propose pas d’amélioration réelle sur la mémoire. De plus, il peut présenter chez certains patients des effets secondaires tels que nausées et diarrhées.
Ce médicament est prescrit à des personnes chez qui la maladie d’Alzheimer est à un stade beaucoup plus avancé. En bloquant les récepteurs du glutamate – responsable de l’excitation toxique du système nerveux – ce traitement retarde la dégénérescence des fonctions cognitives. Plus rare, les antiglutamates peuvent même améliorer la force cognitive du patient. En tout cas, ils facilitent grandement la vie de tous les jours et endiguent les changements d’humeur soudains. Cela à défaut de pouvoir empêcher la maladie d’évoluer.
Il est important de noter que seul un tiers des patients sont vraiment traités par voie médicamenteuse et que les effets d’un tel traitement ne peuvent apparaître au médecin qu’après 3 voire 6 mois. Ces médicaments sont d’ailleurs prescrits par les gériatres, neurologues et psychiatres ; votre médecin généraliste n'est habilité qu’à renouveler les ordonnances. Sachez que ces traitements peuvent être pris en charge intégralement par l’Assurance Maladie au titre d’une affection de longue durée.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.
