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L’ovulation est une période cruciale de votre cycle et, notamment, lors d’un projet de grossesse. D’une femme à une autre les cycles sont variables en longueur et les dates d’ovulation différentes. Il est important de connaître votre corps et de le comprendre. Peut-être n’en avez-vous pas l’habitude et ne savez-vous pas à quoi fait référence votre gynécologue quand il parle d’ovulation tardive. Voici une courte explication...
Dans un premier temps, et avant de mentionner une éventuelle ovulation tardive, il est nécessaire de repérer votre cycle menstruel et d’en connaître la régularité. Le cycle mensuel dure en moyenne 28 jours et est composé de quatre phases. Les 5 à 7 premiers jours correspondent à la phase menstruelle suivie par la phase folliculaire qui dure en moyenne 9 jours. Vient ensuite la phase ovulatoire (4 jours) pendant laquelle l’ovule est libéré à date fixe et enfin la phase lutéale d’une dizaine de jours pendant laquelle votre corps se prépare aux prochaines menstruations. Si vous faites partie des femmes ayant un cycle menstruel régulier, il vous sera sûrement plus facile de repérer votre ovulation. Sinon n’hésitez pas à avoir recours à des tests d’ovulation afin de connaître précisément votre date d’ovulation.
Une fois votre ovulation repérée vous pourrez essayer de savoir si elle est tardive en calculant le laps de temps qui l’espace de vos règles. Une ovulation à date fixe est espacée de 14 jours de vos règles. Si vous constatez que votre ovulation survient, par exemple, au 21ème jour pour un cycle de 30 jours vous êtes probablement victime d’ovulation tardive. Ce phénomène est généralement dû au stress.
Si vous avez constaté une ovulation tardive et projetez de tomber enceinte, ne paniquez pas, car, contrairement à bon nombre d’idées reçues, grossesse et ovulation tardive ne sont pas incompatibles. La difficulté réside dans le fait que la phase lutéale au cours de laquelle vous êtes fertile est probablement plus courte et que la qualité de l’ovulation pour des cycles irréguliers est généralement moins bonne que pour des cycles à ovulation fixe. Afin, de mettre toutes les chances de votre côté déterminez donc avec précision votre date d’ovulation au moyen d’un test d’ovulation et n’hésitez pas à consulter votre gynécologue qui peut vous prescrire un traitement à base de progestérone afin d’améliorer la qualité de vos ovulations.
Attention ! En cas de reprise du cycle naturel après une contraception orale il arrive que vos premiers cycles s’accompagnent d’une ovulation tardive. Ce phénomène s’estompera naturellement au bout de quelques mois.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.
