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Les effets secondaires des vaccins

Généralement, les effets secondaires sont minimes. Le patient vacciné peut éventuellement souffrir de fièvre légère et d’une faible douleur à l’endroit où l’injection a été faite. Les effets secondaires plus importants, de type allergique notamment, ne concernent qu’une petite part de la population.

Vaccins : des dangers très limités

• Dans la plupart des cas, les effets secondaires du vaccin DTP (contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche) se traduisent par une fièvre de moindre importance et un gonflement voire une douleur dans la zone d’injection. Dans les trois jours suivants l’injection, on trouve aussi parmi les effets secondaires courants, un manque d’appétit, pouvant conduire à des vomissements.

• Dans les cas les plus rares, les effets indésirables peuvent-être plus sérieux : convulsions, crises de larmes, fortes fièvres. Dans moins d’un cas sur un million, le vaccin conduit à un état de choc et des problèmes respiratoires.

• En ce qui concerne le vaccin contre la grippe, les patients souffrant d’effets secondaires sont vraiment minoritaires. Une infime part de ces patients peut souffrir d’irritations, de fièvre légère, et de douleur à l’endroit de l’injection. Pour un patient sur un million, le vaccin peut engendrer le syndrome de Guillain-Barré, maladie auto-immune sur le système nerveux pouvant conduire à la paralysie.

• Les effets secondaires possibles pour les vaccins contre l’hépatite A et l’hépatite B sont une légère fièvre et une douleur sur la zone d’injection. Dans les cas les plus rares, les patients pourront souffrir d’une réaction allergique dans les minutes ou les heures suivant l’injection.

• Pour le vaccin ROR (contre la rougeole, les oreillons et la rubéole), les effets secondaires fréquents sont une légère fièvre, des irritations et le gonflement des ganglions dans le cou. Après la deuxième injection, les risques d’effets secondaires sont moins importants. Le vaccin provoque des douleurs articulaires dans un cas sur quatre, et surtout chez les adolescents et les femmes. Pour un cas sur 3000, le vaccin entraîne de fortes fièvres et des convulsions liées. Moins d’un vacciné sur un million présente des chocs allergiques suite à l’injection du vaccin. On parle aussi de cas de surdité, de pertes de conscience et de lésions cérébrales. Ces cas ne peuvent pas être reliés de manière certaine aux vaccins au vue du peu de personnes concernées.

• Le vaccin contre la varicelle peut provoquer des douleurs légères sur la zone d’injection, des fièvres de moindre importance ou des irritations. Dans un cas sur 1000, la fièvre est susceptible de provoquer des convulsions. Les cas les plus importants mentionnent le développement de pneumonie suite au vaccin.