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D’un enfant à l’autre les sensibilités sont différentes. Leur réaction face à la maladie n’est pas la même et c’est bien souvent votre rôle parental qui est mis à l’épreuve face à leur souffrance. En effet, notamment face à des maladies de type chronique, vous vous sentez désemparé et ne savez pas comment adapter votre réponse de manière adéquate. Voici donc quelques conseils pour vous guider lorsque votre enfant souffre.
En fonction de la gravité de la maladie dont est atteint votre enfant, votre quotidien va nécessiter un certain nombre d’ajustements que vous devrez accepter. Qu’elle soit bénigne ou chronique, la première phase après le diagnostic d’une maladie consiste donc à accepter la maladie afin que vous-même et votre entourage puissiez-vous y adapter. Cette acceptation est la condition du bien-être de votre enfant, qui sera bien plus à l’aise si vous-même êtes capable d’aménager votre quotidien autour de son handicap temporaire ou permanent. Entre consultation et hospitalisation, prenez la mesure de votre nouveau calendrier et apprenez à vivre avec ces modifications.
Après les ajustements vient la douleur, un impondérable de la maladie de votre enfant. C’est ici qu’intervient le corps médical. Il lui appartient de mesurer ses effets et de l’éviter au maximum. Bien que votre rôle soit essentiellement d’aider votre enfant à suivre les prescriptions médicales, vous pouvez le soutenir quand la douleur survient. Bien que votre enfant souffre, il est essentiel de ne pas le couver ou trop le materner. Un enfant actif se retrouvant soudainement alité aura certainement du mal à vivre cette situation. Il est donc essentiel d’inventer de nouvelles activités pour vous amuser avec votre enfant. N’oubliez pas que votre enfant est une personne avant d'être un malade.
Enfin, la plus grande difficulté face à la maladie de votre enfant est probablement de gérer vos propres émotions. Tout d’abord, sachez reconnaître vos émotions et les nommer. Que vous soyez désemparé, en colère ou que vous ayez peur, ne restez pas seul avec ce que vous ressentez, communiquez. Par ailleurs, n’hésitez pas à vous entourer si nécessaire. Notamment dans le cas d’une maladie sérieuse, beaucoup de parents perdent pied parce qu’ils ont peur de demander de l’aide. Tournez-vous donc vers des personnes ayant le même vécu que le vôtre afin de pouvoir partager votre épreuve. Enfin, une idée trop répandue veut qu’on se débrouille seul quand vient l’épreuve de la souffrance. Vos amis et votre famille seront pourtant ravis de vous porter secours pour vous offrir un instant de répit.
Selon la maladie de votre enfant, votre médecin pourra vous indiquer un éventuel groupement de solidarité pour vous entourer.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.
