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Broyer du noir, voir la vie en rose, se fâcher tout rouge, rire jaune ou encore être vert de peur… C’est en faisant la liste de ces expressions que l’on se rend compte à quel point les couleurs sont liées à des états émotionnels, à notre moral voire à notre santé. C’est de cette grille de lecture que part la chromothérapie, méthode médicale héritée de certaines traditions chinoises qui fait correspondre chaque partie du corps à une couleur et à nos "états" psychoémotionnels. Très présente dans certains pays d’Asie, elle est encore assez méconnue en France. Guérir par les couleurs, c’est possible ? On fait le point...
L’organisme répond très bien à la lumière qui intervient dans la régulation de son horloge biologique. C’est tout le but de la luminothérapie. Dans le cadre de la chromothérapie, les spécialistes prennent en compte la longueur d’onde propre à chaque couleur et à laquelle la peau réagit très fortement, en vue d’entraîner la guérison d’une maladie. De la même manière que les yeux reçoivent la longueur d’onde et la convertissent en signal coloré, la peau opère ce même décodage. Ainsi, à chaque situation de vie, à chaque problème correspond une couleur chargée de répondre à ce problème.
Parmi les exemples souvent cités, on trouve le vert pour se consoler après des souffrances affectives, l’orange pour stimuler la bonne humeur et faire face aux blocages de sa vie sexuelle ou encore le jaune pour favoriser concentration et organisation surtout dans le monde du travail. Le jaune est également souvent utilisé dans les troubles du sommeil liés à des problèmes digestifs. Certaines couleurs comme le rouge par exemple sont à double tranchant : elle stimule certes la créativité mais en abuser favorise un état de colère et d’énervement permanent.
Dans le cadre de la chromothérapie, la couleur s’assimile à un médicament dont le dosage doit être respecté. Beaucoup de personnes raisonnent à partir des correspondances des couleurs complémentaires. Vous pouvez par exemple utiliser du bleu pour vous détendre et apaiser votre cerveau et dans le cas contraire utiliser du jaune – la complémentaire du bleu – pour neutraliser d’éventuels excès du bleu. Il en va de même avec les mélanges comme le violet, association du bleu et du rouge, qui permet une meilleure disposition du corps pour le calme et la méditation.
Le choix de ces couleurs dans telle ou telle situation va donc se ressentir dans les tons que vous allez utiliser pour vos vêtements mais aussi pour le coloris des pièces à vivres et des accessoires de tous les jours. Ainsi, un environnement coloré selon les désirs inexprimés de votre corps sera à même de répondre à certains blocages et pathologies, sans aller jusqu’à remplacer un traitement médical "classique".
À l’heure actuelle, dans les pays européens, l’efficacité de la chromothérapie par la projection de couleurs sur le corps n’a guère été démontrée bien que de nombreux chercheurs s’accordent sur l’influence des couleurs des ambiances lumineuses sur le traitement de certaines situations par le cerveau. Mais la grande limite de la chromothérapie est que la perception des couleurs est certes personnelle (les goûts et les couleurs…), mais surtout culturelle, le blanc étant par exemple assimilé au deuil en Asie ! C’est sans doute pour cette non-universalité que la chromothérapie n’est pas reconnue en France comme médecine fiable et n’est pas remboursée par l’Assurance Maladie.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.
