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J'ai besoin de dominer les personnes que je fréquente, est-ce normal ?

J'ai besoin de dominer les personnes que je fréquente, est-ce normal ?

Tout individu a un besoin primaire de puissance, que généralement il ne peut assouvir qu’en dominant l’autre. Le besoin de dominer l'autre, ou du moins d'établir une hiérarchie est en effet presque toujours présent chez l'Homme, même s'il n'est pas perçu. Cette domination peut prendre de nombreuses formes, de la compétition amicale à la hiérarchie stricte chef-subordonné.

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Le besoin de domination : les origines

La domination peut être comprise comme une déviation du besoin d'affirmation de soi et de reconnaissance. Cette déviation peut avoir une origine psychologique comme par exemple le mécanisme de compensation. Certains psychologues considèrent que le sentiment d'infériorité est naturel chez l'enfant, dont la faiblesse est réelle par rapport aux adultes ; mais qu'il doit disparaître avec le développement de la personnalité. Il disparaîtra d'autant mieux si le besoin d'auto-affirmation, dans ce développement, est satisfait d'une manière positive, c'est-à-dire socialement ou culturellement valable. À défaut, le sentiment d'infériorité se cristallise et devient complexuel. Se développe alors la recherche d’une compensation qui peut s'exprimer sous des formes variées, dont la domination.

L’interdépendance dominant/dominé

Le dominé, répond à la "demande" du dominant, ce qui bien souvent le satisfait lorsqu’il n’y a pas d’excès de pouvoir sur lui. C’est pour lui l’occasion d’être déchargé d’un poids qui pourrait être celui des responsabilités, comme lorsqu’il était enfant où il était totalement pris en charge, ce qui pour lui est rassurant. Le dominant attire le dominé et inversement et le rapport qui s’établit entre eux, s’organise autour d’une dépendance mutuelle. Le dominé dépend de la domination et le dominant a besoin d’avoir une emprise sur l’autre pour se sentir en sécurité. Dans cette interdépendance, chacun des deux représente une part de la même angoisse qui est bien souvent la peur de l'abandon.

La question du couple

Cet équilibre est toutefois fragile, surtout dans une relation de couple car il suffit que l’un de vous deux souhaite le changement pour venir le bouleverser. Ce qui a pu convenir à l’un ou l’autre à un moment donné de votre vie, peut par la suite être remis en cause. L’idéal est d’établir une relation équitable basée sur l’égalité. Ainsi selon les domaines, chacun gère sa partie au mieux de sa compétence et lorsqu’une décision doit être prise, il est préférable que cela se fasse sur la base de la concertation. Essayez le plus possible d’éviter certaines situations extrêmes telles que le rapport de force permanent qui entraîne un engrenage douloureux allant parfois jusqu’à la violence verbale.

Sortir de ce schéma

Le but ultime, c'est de comprendre ce qui s'est mal passé dans l'enfance pour avoir besoin de se situer dans un tel rapport d'interdépendance. Car que l'on soit dominant ou dominé, il s'agit là des deux faces d'un même problème. Il faut donc essayer de construire la relation sur d'autres bases que celles du rapport de forces permanent. Le processus est peut-être plus long et plus douloureux, mais il est aussi très certainement plus durable.

conflit dominant dominé

Notre conseil

Si vous sentez que ce besoin de domination – naturel et même légitime tant qu’il ne vire pas à un mépris des autres et à l’obsession – vous pèse et affecte vos relations sociales et amoureuses, n’hésitez pas à consulter un psychologue ou un thérapeute conjugal. La première étape vers la "guérison" est d’admettre ce besoin et de vouloir changer. Cela peut paraître cliché mais sachez que beaucoup de "dominateurs" refusent la remise en question.

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Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.

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