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Le mois de septembre et la rentrée amènent souvent un changement de rythme qui n’aide pas vos tout-petits à se coucher tranquillement. Que ce soit leur première rentrée ou non, le retour au rythme scolaire n’est pas évident à accepter et de longues discussions sont alors à prévoir avant que votre enfant accepte de se coucher. Pour que cette situation temporaire ne devienne pas permanente, il est nécessaire d’identifier la cause de ce refus et de la traiter.
Avant de prendre des mesures pour permettre à votre enfant de reprendre son rythme de coucher sans ronchonner, il est nécessaire d’établir les raisons de son refus. En effet, la réponse que vous apporterez à cette situation dépendra de la cause identifiée. Dans la majeure partie des cas, la rentrée lie plusieurs facteurs qui mènent votre petit à refuser de se coucher. D’une part, il y a évidemment la rentrée en elle-même, qui est un sujet d’excitation pour votre enfant. Difficile pour lui de s’endormir dans cet état. Par ailleurs, vous avez passé la majeure partie de votre temps en famille et il est tout à fait possible qu’il ait du mal à se séparer de vous. Enfin, si votre enfant s’est couché à une heure différente pendant les vacances, peut-être ce changement de rythme lui pose-t-il problème.
De retour de vacances, et afin que votre enfant retrouve la sérénité dont il a besoin pour aller se coucher, il est nécessaire d’établir certaines règles pour que votre enfant puisse se coucher calmement. Partez du principe général que la période du coucher doit être associée à un moment agréable pour votre enfant. Les 30 minutes précédant le coucher doivent donc être le moment d’un retour au calme. Vous pouvez mettre une musique douce et raconter une histoire à votre enfant. Évitez la télévision, les sucreries et suivez autant que possible la même routine, afin que la famille identifie ce moment et apprenne à ne pas l’appréhender. Quittez toujours votre enfant sur une note positive et évitez de prendre de mauvaises habitudes comme de vous coucher avec lui.
Ici, il est nécessaire d’adapter votre réponse au cas de votre enfant. Alors qu’un enfant angoissé a besoin de votre présence, l’enfant récalcitrant a besoin de fermeté. Dans les deux cas, évitez de passer trop de temps dans sa chambre et n’accordez que le strict minimum d’attention pour calmer votre petit. Si votre enfant se relève parce qu’il est apeuré ou sujet à des cauchemars, n’hésitez pas à lui donner un objet magique qui l’aidera à être rassuré comme par exemple une veilleuse. Bien que votre présence soit nécessaire, songez à raccourcir ce laps de temps au fur et à mesure afin que votre enfant apprenne à se calmer seul. Si votre enfant se relève toutes les deux minutes sous un autre prétexte, il est nécessaire de faire preuve de fermeté. Bien que vous soyez obligé de prendre en compte sa demande, ne lui accordez pas plus d’attention que nécessaire afin qu’un réel besoin ne se transforme pas en caprice. Si vous ne comptez plus revenir le voir, prévenez-le qu’il est maintenant temps de dormir et que vous-même êtes fatigué. Ce dialogue facilitera votre départ.
La thérapie comportementale du 10-15-20 est fréquemment utilisée mais ne constitue pas toujours une réponse adaptée. Vous seul savez réellement ce dont votre enfant a besoin et pouvez aider votre enfant à retrouver le bon rythme.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.
