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Y a-t-il des risques à me faire suivre par un kinésithérapeute ?

Y a-t-il des risques à me faire suivre par un kinésithérapeute ?

La kinésithérapie consiste à traiter les pathologies liées aux muscles et aux articulations par le mouvement. Elle vise à rééduquer le mouvement et la posture du patient. Le travail du kinésithérapeute tourne autour du massage et de la sollicitation physique. Cependant, ces techniques présentent des contre-indications et ne sont pas forcément sans danger. Décryptage...

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Quelles contre-indications à la kiné ?

La consultation d’un kinésithérapeute présente un certain nombre de contre-indications. Lorsque le patient souffre d’une inflammation, mieux vaut éviter la kinésithérapie, car les mouvements opérés activent ou réactivent les inflammations aiguës. Aussi, la manipulation par le praticien peut engendrer une aggravation de l’état des patients souffrant d’ostéoporose, des patients victimes de fractures non solidifiées ou instables, et des patients souffrant d’affections osseuses.

De même, la consultation d’un kinésithérapeute est fortement déconseillée aux personnes ayant souffert de fractures ou luxations, pour le traitement de la colonne vertébrale. Ce type de manipulation présenterait un danger d’aggravation non négligeable pour le patient.

La kinésithérapie est aussi malvenue pour les personnes souffrant de luxations ou d’hyper-mobilité des articulations puisque les massages apportent davantage de souplesse aux articulations.

Enfin, la kinésithérapie est à éviter pour les personnes dont la santé cutanée n’est pas au beau fixe, puisqu’elle peut entraîner des lésions.

Bronchiolite et kinésithérapie respiratoire : les dangers

Selon la synthèse d’études scientifiques, la kinésithérapie respiratoire, technique très fréquemment utilisée pour soigner la bronchiolite, s’avérerait plus dangereuse que bénéfique, pour le nourrisson.

En effet, elle serait quasi-inutile, et pourrait même présenter de réels dangers pour l’enfant. Il a été démontré que la kinésithérapie respiratoire ne modifie pas l’évolution de la maladie et ne la guérit pas. Elle n’évite pas non plus l’hospitalisation pour les cas les plus graves.

La bronchiolite est une infection virale touchant environ 30 % des bébés de moins de deux ans.

Un des objectifs de la kinésithérapie respiratoire consisterait à dégager les voies respiratoires du bébé. Or, la pression exercée sur le thorax du nourrisson, dans ce but, provoquerait des vomissements, des douleurs, voire des fractures costales.

En fait, la kinésithérapie ne pourrait être conseillée que dans les cas de bronchiolite les plus graves pour apporter un confort de quelques heures.

Notre conseil

Prenez garde à la recrudescence des prestataires proposant des massages relaxants ou de bien-être, s’apparentant à des massages thérapeutiques. Leur pratique illégale est très souvent effectuée par des personnes non titulaires de la qualification des masseurs-kinésithérapeutes. Ces pratiques constituent un réel danger pour la santé publique.

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Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.

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