Combattre le tabou du don d'organe
Rédigé par Alexis Van Wittenberghe , le 14 March 2014 à 17h54
Le don d’organe ou le don de soi
On a tous entendu parler du don d’organe, que ce soit à l’école pour les plus jeunes d’entre nous ou bien au travail, à la suite d’une journée de sensibilisation (le 17 Octobre) ou en croisant un stand France ADOT à l’occasion d’un évènement. Pourtant, nombreux sont les gens qui n’en ont jamais parlé autour d’eux. La peur, le déni, le respect du corps, la non-connaissance des pratiques entourant le prélèvement, les raisons sont nombreuses pour justifier ce silence. Nous vous proposons d’éclaircir quelques points concernant le prélèvement d’organe au regard de la loi et des médecins.
Et au niveau légal comment ca se passe ?
Depuis le 22 décembre 1976, la loi Caillavet a posé un cadre légale au don d’organe : la notion de consentement présumé. Chaque personne qui n’aurait pas clairement manifesté son refus en s’inscrivant sur le registre des refus est considérée comme un donneur potentiel. Cette loi, toujours d’actualité, a été complété en 1994 après l’affaire du sang contaminé par la loi de bioéthique. L’Établissement français des Greffes, l’ancêtre de l’Agence de la biomédecine, a été créé à cette occasion pour pouvoir encadrer les pratiques entourant la greffe.
Les révisions concernant les lois de bioéthique, en 2004 et en 2011, ont eu pour but respectif d’élargir le cercle des personnes pouvant réaliser un don d’organe et d’autoriser le don croisé d’organe (quand deux personnes sont candidates au don pour un proche mais incompatibles avec leur proche malade, elles sont autorisées à échanger leur receveur respectif s’ils leur sont compatible, les opérations se déroulent simultanément mais l’anonymat est respecté ).
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