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À toi, lecteur

Rédigé par , le 14 March 2014 à 18h00

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Ici s’achève notre dossier sur le don d’organe, mais il convient avant de se quitter de parler de vous, lecteurs.

Chacun à sa propre histoire et son propre parcours. Que vous soyez pour ou contre le don d’organes, chacun a ses raisons. À travers ce dossier nous vous avons expliqué la nécessité du don d’organe, l’attente de milliers de personnes et les complications que cela pouvait engendrer, pour la santé des patients et celle de milliers d’autres personnes à travers le monde.

En France, nous avons la chance de disposer d’une loi, la loi Caillavet, qui fait de toute personne non inscrite sur le registre des refus, un potentiel donneur. Les médecins ont alors l’obligation de discuter avec les proches pour connaitre la volonté du défunt. Ceux qui sont amenés à témoigner en son nom subissent une épreuve supplémentaire qui peut être écourtée si ses intentions sont connues. C’est pour cette dernière raison entre autre, pour ne pas rajouter de la peine au chagrin, que nous vous dirons ceci : que vous soyez pour ou contre, le plus important c’est de le dire !
Le don et la greffe d’un organe restent deux choses exceptionnelles : pour celui qui reçoit, c’est le cadeau d’une nouvelle vie, pour celui qui accepte de donner, c’est l’espoir de sauver des vies, même après la mort.

Prendre la carte de donneur, pour sauver des vies

En prenant la carte de donneur, vous lancez un formidable signe de solidarité à l’ensemble de la société. En prenant la carte de donneur, vous acceptez qu’au moment de votre mort, vous puissiez porter secours à toutes personnes dans l’attente d’un greffon, quelques soit son origine, son appartenance sociale, ses opinions ou son mode de vie.

Ce choix implique une réflexion, sur soi et sur les autres. Il incite par la même à adopter une attitude « responsable », c’est-à-dire privilégier une bonne hygiène de vie : ne pas fumer, manger sainement et modérément, pratiquer une activité physique, boire modérément (ce qui tout compte fait n’est pas plus mal pour votre santé dans tous les cas).
Si vous avez mûrement réfléchi à la question est que vous vous sentez prêt à faire ce geste, c’est ici.

Toutefois, si vous ne souhaitez pas que vos organes soient prélevés après votre décès, vous pouvez très bien le faire savoir officiellement en demandant à être inscrit sur le registre national des refus de don d’organe. Sachez par ailleurs que nul ne pourrait vous en tenir rigueur, de même que la greffe ne vous sera pas refusée pour le seul principe d’égalité devant l’accès aux soins.

Pour cela, il vous suffit de remplir ce formulaire.
 

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L'auteur
Alexis Van Wittenberghe

Bio

Alexis Van Wittenberghe est un jeune journaliste qui étudie à l'ISFJ qui s'est spécialisé dans l'actualité de la recherche médicale.Voir plus

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