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La sclérose en plaques est une maladie neurologique mais aussi auto-immune du système nerveux central (cerveau et moelle épinière) qui touche environ 80 000 personnes en France. Les causes restent encore mal connues.
C’est une maladie difficile à diagnostiquer. Vous devez consulter un médecin, un neurologue, qui procédera à un examen complet et vous orientera vers d’autres spécialistes. Mais, au début, la pathologie est assez complexe à évaluer car elle s’exprime de manières très différentes chez les patients atteints. Des examens ophtalmologiques complémentaires peuvent aussi être pratiqués : une IRM, une ponction lombaire mais aussi, un électroencéphalogramme. Ces examens visent à apporter des informations supplémentaires, ou à rechercher d’autres maladies comme une tumeur au cerveau, d’éventuelles infections virales ou bactériennes ou certaines maladies de la moelle épinière… La pathologie évolue par poussées irrégulières, ce qui rend l’examen clinique difficile.
Les raisons sont assez mal connues. Une chose est sûre, elle a plusieurs origines. Les causes sont variées. Les facteurs sont à la fois exogènes mais aussi, endogènes. Plusieurs gènes y participent associés à des éléments extérieurs qui déclenchent la maladie. Il semblerait que des carences en vitamine D puissent jouer un rôle. Des virus peuvent aussi participer au déclenchement de la maladie. Il semble aussi qu’il y ait de grandes disparités géographiques. Les recherches sont en cours pour bien comprendre ses origines.
C’est une maladie du système nerveux central qui évolue de manière cyclique. C’est une pathologie neurologique mais aussi, auto-immune. C’est-à-dire que le système de défense du malade ne s’engage pas contre les agressions extérieures, mais se détourne contre les cellules mêmes de l’individu. La myéline qui constitue la gaine de protection des neurones, servant à protéger les fibres nerveuses, est attaquée. Les gaines sont détériorées, ce qui altère la circulation de l’afflux nerveux et la transmission de l’information. Les poussées inflammatoires entraînent une démyélinisation. La plupart du temps, lorsque l’inflammation disparaît, un mécanisme de réparation permet aux malades de retrouver toutes leurs fonctions nerveuses. Cependant, dans certaines formes évoluées ou lors d’attaques inflammatoires sévères, les conséquences sont irréversibles. Mais, on constate que la régression des troubles devient au fil des années, incomplète, laissant des séquelles chez le malade.
Les symptômes sont assez variés et assez difficiles à déterminer. Ils varient d’une personne à l’autre et s’expriment différemment chez les patients. La zone touchée influe sur les conséquences. Il peut s’agir de gêne musculaire, de troubles de la vue, de troubles urinaires, de troubles de la mémoire, de troubles sensitifs associés d’une grande fatigue et d’épisodes dépressifs. Il est nécessaire de bien poser le diagnostic car ces troubles peuvent renvoyer à de nombreuses maladies, plus ou moins graves, certaines mêmes passagères et/ou bénignes.
Votre médecin, s’il établit la maladie, prescrira un traitement. Les malades seront pris en charge à la fois contre les poussées cycliques et sur le fond. Le traitement est basé sur l’injection d’anti-inflammatoires, de repos, de séances chez le kinésithérapeute auquel on associe une surveillance qui peut être mensuelle.
La sclérose-en-plaques, est une maladie complexe et difficile à diagnostiquer, qui a pour origine des facteurs endogènes et exogènes. Les symptômes varient d’un patient à l’autre. Cependant, avec une intensité variable, elle a pour conséquence de perturber l’afflux nerveux et la transmission des informations.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.
