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Des régulateurs du rythme circadien dans la peau

Rédigé par , le 27 October 2019 à 14h37

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Les photorécepteurs à opsine, que l'on trouve dans l’œil, joue un rôle clé dans le rythme circadien et seraient aussi actives dans la peau.

Les photorécepteurs à opsine, que l'on trouve dans l’œil, joue un rôle clé dans le rythme circadien et seraient aussi actives dans la peau.

Depuis une dizaine d’années, les scientifiques ont déjà découvert de nombreux mécanismes qui régulent l’horloge interne d’un être humain. Ils connaissent de mieux en mieux l’impact de son dérèglement sur la santé. D’après les résultats d’une étude récemment réalisée sur des souris, certains mécanismes de l’horloge interne seraient aussi dans la peau.

Des photorécepteurs au niveau des cellules cutanées

Le rythme circadien fonctionne en arrière-plan dans le cerveau sur une période d’environ 24 heures. Egalement appelé cycle veille/sommeil, il définit l’alternance entre la veille, instants pendant lesquels un sujet est éveillé, et le sommeil, durant lequel il dort. Cette horloge assure le contrôle des différentes activités du cerveau et du corps telles que la sécrétion d’hormones, la régulation de la température corporelle, etc.

De précédentes études ont révélé que bon nombre d’invertébrés sont dotés de photorécepteurs au niveau de leur peau qui contrôle leur rythme circadien. Sensibles aux longueurs d’onde de la lumière, ils ont la capacité d’agir indépendamment du cerveau. Faisant partie de la famille des protéines dites opsines, ils sont aussi présents dans la rétine de l’être humain.

Cette expérimentation menée sur des souris montre que ces photorécepteurs à opsine peuvent s’exprimer dans d’autres endroits que les yeux. Ethan Buhr, coauteur de l’étude et professeur assistant en recherches en ophtalmologie à l’Université de Washington, annonce qu’il s’agit de la première démonstration fonctionnelle, chez les mammifères, de ces photorécepteurs hors des yeux.

Des pistes intéressantes pour les recherches médicales

Afin d’aboutir à leur conclusion, les chercheurs de l’Université de Washington ont mené des tests sur des souris dépourvues de photorécepteurs à opsine au niveau de la rétine. En dépit de l’absence de ces récepteurs, leur peau a continué à exprimer la neuropsine. De plus, le rythme circadien des souris n’a été que légèrement perturbé.

Le rythme circadien joue un rôle essentiel sur la santé humaine. Il est notamment fondamental pour un sommeil de qualité et réparateur. Il occuperait également une place importante dans la réparation de l’ADN.

Dans le domaine de la médecine, les résultats de cette étude ouvrent de nouvelles pistes dans l’administration des traitements médicaux. Des expérimentations sont réalisées pour détecter une possible différence d’efficacité d’une thérapie chez l’Homme en tenant compte du temps biologique. Chez la souris, il a été établi que l’exposition à une certaine lumière impacte sur la survenue de cancers cutanés.

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La Rédaction

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