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Nouveaux repères de consommations alimentaires par l’ANSES

Rédigé par , le 26 January 2017 à 11h42

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Idéalement, la part des légumineuses dans notre alimentation devrait augmenter.

Idéalement, la part des légumineuses dans notre alimentation devrait augmenter.

L’ANSES ou Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a récemment actualisé les repères nutritionnels de la population française. Ainsi, il est conseillé de manger plus de légumineuses et moins de viandes. Ces recommandations sont le fruit de quatre années de travaux de recherches. 

Des évolutions fortes par rapport aux huit repères lancés en 2002

Le 24 janvier 2017, l’ANSES a présenté les nouveaux repères nutritionnels qui se veulent être plus en accord avec le mode de vie des Français. Ils ont été réévalués selon leurs réels besoins nutritionnels et intègrent les enjeux des contaminants chimiques présents dans l’alimentation. Le but est d’améliorer la santé de la population par l’alimentation.

Ces nouveaux repères de consommations alimentaires accordent une grande importance aux légumineuses, aux légumes, aux fruits, aux produits céréaliers complets et à certaines huiles végétales. En parallèle, ils préconisent la réduction de la consommation de boissons sucrées, de charcuteries et surtout, de viandes. L’Agence insiste également sur la nécessité de varier le régime alimentaire et les sources d’approvisionnement.

Pour aboutir à ces conclusions, l’ANSES a utilisé un puissant algorithme d’après le Pr Irène Margaritis, chef de l’Unité d’évaluation des risques liés à la nutrition. Celui-ci est en mesure d’analyser en même temps la composition nutritionnelle des aliments, les risques de maladies chroniques liées à l’alimentation, les habitudes alimentaires de la population et le niveau de contamination des aliments.

Un programme nutrition santé basé sur des données scientifiques

Avec les nouveaux repères de consommations alimentaires et le programme national nutrition santé, l’ANSES publie des recommandations concernant les aliments à risque pour un apport nutritionnel moindre. Il en est ainsi de la viande dont la consommation doit être limitée à 500 grammes par semaine, hors volailles. De même, la quantité maximale de charcuterie autorisée par jour est de 25 grammes.

L’Agence appelle aussi à une limitation drastique des boissons sucrées telles que les sodas et les jus de fruits. L’ANSES conseille un verre par jour au maximum. Même un tel niveau de consommation comprend des risques comme une augmentation de 20% des risques de diabète type 2 et de maladies cardiovasculaires.

En contrepoint, l’ANSES encourage la consommation régulière d’aliments vertueux et riches en nutriments tels que les lentilles, les fèves et les pois chiches. En outre, l’Agence incite les Français à diversifier les produits céréaliers complets comme le riz, les pâtes et le pain. Ceux-ci présentent l’avantage d’avoir une meilleure qualité nutritionnelle et de réduire les risques de cancers du sein et du côlon. 

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La Rédaction

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