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Ménopause et dégradation du sommeil

Rédigé par , le 24 April 2019 à 11h12

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Troubles du sommeil et ménopause

Troubles du sommeil et ménopause

Les troubles du sommeil sont de plus en plus fréquents avec l’âge. A cause de la ménopause, les femmes sont beaucoup plus impactées que les hommes. Les bouleversements hormonaux qui accompagnent cette période difficile de leur vie sont à l’origine de diverses perturbations comme les sueurs nocturnes et le stress.

Des symptômes très gênants qui perturbent le quotidien

La ménopause correspond à l’arrêt du fonctionnement de l’ovaire de la femme. Cela se traduit par une chute du niveau d’œstrogène et un arrêt de la production de la progestérone. En raison de ces changements majeurs, de profonds bouleversements physiologiques se produisent dont la dégradation de la qualité du sommeil, d’après le Pr Florence Trémollières, chef du centre de ménopause au CHU de Toulouse.

Les symptômes liés à la ménopause sont nombreux. Outre le mauvais sommeil, les principaux sont les bouffées de chaleur, les douleurs articulaires, la dépression, et les troubles urinaires et sexuels. Pour des femmes encore actives, cela entraine inévitablement des chamboulements et perturbe leur quotidien. Le sommeil devient moins réparateur dû aux réveils nocturnes.

S’il existe différentes solutions pour soulager ces symptômes, moins de 10 % des femmes très gênées suivent un traitement, se désole le Dr Gabriel André, gynécologue et vice-président du GEMVI ou Groupe d’Etude sur la Ménopause et le Vieillissement hormonal. La progestérone naturelle est une de ces solutions et est de loin plus efficace que les somnifères hypnotiques.

Des thérapies pour aider les femmes à bien vivre la ménopause

Dans la majorité des cas, la ménopause n’arrive jamais brutalement. Généralement, des signes avant-coureurs apparaissent. Il s’agit de la phase de pré-ménopause. En moyenne, sa durée est de trois ans, mais peut varier de quelques mois à sept ans. En pré-ménopause, l’administration de progestérone naturelle permet de cibler les récepteurs du Gaba et d’allonger ainsi la part du sommeil lent profond.

Quand la ménopause s’installe plus tard, le gynécologue a la possibilité de prescrire un THM ou traitement hormonal de la ménopause. Cette thérapie d’appoint est constituée d’œstrogène sous forme de patch ou de gel, et de progestérone par voie orale. Particulièrement efficace en début de ménopause, il est destiné aux femmes ménopausées à un âge jugé « normal ».

Pour les femmes ménopausées précocement, le gynécologue opte pour le THS ou traitement hormonal substitutif. Pour les femmes qui ne peuvent pas bénéficier de ces thérapies pour des raisons de santé, l’amélioration de l’hygiène de vie est obligatoire. Cela inclut notamment une augmentation des activités physiques, la perte de poids et l’arrêt du tabac.

Sources :

Le Figaro

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