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Omniprésence du plastique, même jusque dans les assiettes

Rédigé par , le 17 June 2019 à 11h54

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La quantité de plastique ingérée chaque semaine correspondrait à l'équivalent d'une carte de crédit.

La quantité de plastique ingérée chaque semaine correspondrait à l'équivalent d'une carte de crédit.

A l’heure actuelle, l’existence des microplastiques et leur impact sur l’environnement ne font plus aucun doute, de même que leur inhalation et leur ingestion par l’homme. Toutefois, pour la première fois, une équipe de chercheurs de l’Université de Newcastle, en Australie, a réussi à quantifier l’ampleur de ce phénomène.

Une étude aux résultats plus qu’inquiétants pour la santé humaine

Une étude commandée par le WWF ou Fonds mondial pour la nature révèle qu’un individu avalerait en moyenne 5 grammes de plastique par semaine, soit l’équivalent du poids d’une carte de crédit. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de l’Université de Newcastle ont procédé à une compilation des résultats de 50 études menées sur l’ingestion humaine de plastiques.

Plus précisément, cette méta-analyse estime qu’une personne ingèrerait 2 000 micropièces et particules de plastique chaque semaine. Ce qui ferait environ 250 grammes par an. Il s’agit de la première étude qui fournit un mode de calcul précis et fiable du taux d’ingestion, essentiel pour évaluer les risques toxicologiques pour l’homme, selon Thava Palanisami, Professeur à l’Université de Newcastle.

Publiée le 5 juin dernier, une autre étude canadienne basée sur le mode de vie d’un Américain moyen affirme qu’un adulte ingèrerait 52 000 microplastiques par an, sans tenir compte de la pollution de l’air et de l’inhalation. S’il consomme juste de l’eau en bouteille, ce chiffre serait de 142 000, un danger potentiel pour la santé.

Une grande variété d’aliments comme source d’ingestion de plastique

Selon les chercheurs de l’Université de Newcastle, la principale source de plastique ingurgité est l’eau, en particulier l’eau en bouteille. Si un individu se contente en effet de boire de l’eau de robinet, il n’avalerait que 4 000 microparticules supplémentaires par an au lieu des 90 000 pour l’eau embouteillée. A l’eau s’ajoutent les fruits de mer, la bière et le sel.

Le WWF attire ainsi l’attention des gouvernements. Les plastiques ne polluent pas seulement les cours d’eau et les océans dans le monde entier. Ils ne tuent pas que la vie aquatique, mais affectent également les êtres humains, ajoute Marco Lambertini, Directeur général du WWF International. S’attaquer aux racines de la pollution est la solution au problème.

Via son secrétaire d’Etat à la Transition écologique, Brune Poirson, le gouvernement français a annoncé avoir saisi l’ANSES ou Agence nationale de sécurité sanitaire. Le but est de lancer une étude pour connaître la situation en France. Par ailleurs, il est important de savoir si cette étude australienne est vraie, fausse, ou mérite d’être approfondie.

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