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Une puce greffée sous la peau en guise de laboratoire d’analyse

Rédigé par , le 09 July 2015 à 15h00

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Une puce d'un cm² greffée sous la peau donne vos résultats d'analyse. Crédit : Alain Herzog - EPFL

Une puce d'un cm² greffée sous la peau donne vos résultats d'analyse. Crédit : Alain Herzog - EPFL

Et si un appareil dissimulé sous notre peau pouvait mesurer notre taux de cholestérol et le PH de notre sang en toute simplicité ? Non, nous ne sommes pas dans un film futuriste mais bien dans la réalité. Des chercheurs ont mis au point une puce greffée sous la peau pour mesurer notre taux de cholestérol ainsi que le PH sanguin. 

Le mini-laboratoire du futur : la puce greffée sous la peau

Dans quelques années, il ne sera peut-être plus nécessaire de faire des prises de sang et de se rendre dans un laboratoire d’analyse pour chaque examen prescrit par votre médecin. La médecine et la science changent, évoluent et passent un nouveau cap en mettant au point une puce greffée sous la peau capable de mesurer le taux de cholestérol et le PH sanguin d’un individu.

Révolutionnaire, ce laboratoire du futur est implanté sous l’épiderme. La puce a été mise au point par des chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse et vient d’être présentée après avoir été testée chez la souris.

Cette dernière mesure 1cm² et est munie de six biocapteurs capables de mesurer le PH sanguin mais aussi la température, la concentration de cholestérol, de glucose et contrôle également les médicaments en circulation pris par le patient.

Une puce reliée à son smartphone

Tous les résultats sont ensuite retransmis à un smartphone par un module radio. Mais alors, comment fait la puce pour fonctionner de manière autonome ? Tout simplement grâce à une bobine où est transférée l’électricité produite par une batterie logée un patch appliqué sur la peau. « Une des difficultés était de fournir de la puissance de manière continue quand la souris bouge librement » explique Sandro Carrara, chercheur à l’EPFL.

Une fois placée sur la souris, la puce a pu contrôler en continu ses taux de glucose ainsi que la quantité de paracétamol qui lui avait été administré. Une nouvelle encourageante puisque selon l’EPFL, des tests cliniques sur des humains pourraient être mis en place d’ici trois à cinq ans.

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L'auteur
Charlotte Canonne

Charlotte Canonne

Rédactrice

Bio

Passionnée de journalisme et de littérature Charlotte a rejoint le journal d'Allo-Médecins en janvier 2015.Voir plus

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