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Les TMS, toutes les professions concernées

Rédigé par , le 22 January 2019 à 11h02

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Les TMS concernent de nombreux métiers.

Les TMS concernent de nombreux métiers.

Les TMS ou troubles musculo-squelettiques représentent de loin les maladies professionnelles les plus fréquentes reconnues par la Sécurité sociale. Ils affectent les articulations, les nerfs, les muscles et les tendons. Aucun métier n’est épargné. L’ouvrier travaillant en station debout comme l’employé assis au bureau est susceptible de les contracter.

Une véritable préoccupation de la santé au travail

Les TMS regroupent un certain nombre d’affections péri articulaires touchant principalement les membres supérieurs et inférieurs, et la colonne vertébrale. En général, ils sont causés par des mouvements répétitifs sans récupération. Actuellement, ils constituent plus de 70 % des maladies professionnelles déclarées. Chaque année, le nombre des déclarations augmente de 20 %. Néanmoins, le nombre exact des patients reste difficile à établir.

L’ensemble des secteurs d’activités est concerné par ce problème. Toutefois, certaines formes d’atteinte sont spécifiques à certaines professions. Pour exemple, le carreleur est plus exposé à l’inflammation de la bourse séreuse du genou du fait de travailler à genou. Quant aux ouvriers sur ligne de production, ils souffrent souvent de tendinite du coude et/ou de l’épaule.

Les secteurs qui enregistrent le plus de déclarations sont l’agroalimentaire, la métallurgie, la construction automobile, le BTP et le nettoyage. Les TMS coûtent cher aux entreprises. Pour cause, ils sont sources de baisse de performance, d’absentéisme et de turn-over. La précocité du diagnostic et de la prise en charge évite que les TMS ne deviennent chroniques.

Des risques de douleurs handicapantes et irréversibles

Les causes des TMS sont variées. Ils peuvent survenir en raison d’une hypersollicitation de l’appareil locomoteur. Tel est le cas quand une personne fournit des efforts physiques intenses, adopte des postures extrêmes ou effectue des gestes répétitifs au travail. Ce qui engendre des contraintes articulaires importantes. Cependant, le manque de sollicitation entraine aussi les mêmes méfaits.

Au départ, les TMS sont transitoires, mais sans une prise en charge appropriée et à temps, ils risquent vite de devenir irréversibles et handicapants. Le traitement dépend de la localisation et de la gravité de l’atteinte. Afin de soulager les douleurs, les médecins prescrivent le repos, des séances de physiothérapie et des anti-inflammatoires ou des antalgiques.

L’aménagement physique du poste et du rythme de travail permet de prévenir efficacement les TMS. Cette mesure demeure tout de même insuffisante. Le contexte psycho-social de la pratique professionnelle aggrave en effet le risque de survenue de ces affections. Une charge de travail excessive, un rythme infernal et un faible temps de récupération sont générateurs de stress.

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La Rédaction

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