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Borréliose de Lyme, une maladie en forte augmentation

Rédigé par , le 05 July 2019 à 12h46

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Tique après son repas.

Tique après son repas.

Egalement appelée maladie de Lyme, la borréliose de Lyme est une infection transmise par la morsure de tiques infectées par des bactéries appartenant au genre Borrelia. Objet d’une vive polémique depuis plusieurs années, elle est susceptible d’entrainer les patients sur une longue errance diagnostique ou une prise en charge inadéquate. 

Une hausse de 50 % du nombre de nouveaux cas en 2018

D’après l’annonce faite par le ministère de la Santé, le nombre de nouveaux cas de borréliose de Lyme a enregistré une augmentation « significative » pour l’année 2018. Les médecins ont diagnostiqué 104 cas pour 100 000 habitants contre 69 pour 100 000 en 2017, soit 67 000 cas contre 45 000. Ce qui fait une progression de presque 50 %.

Deux principales raisons expliquent cette forte hausse. La première est l’expansion des tiques sur le territoire. La deuxième est le résultat d’une plus grande sensibilisation des médecins au diagnostic de la maladie de Lyme. Entre 2009 et 2014, l’incidence de cette zoonose a toujours été stable autour de 26 000 nouveaux cas annuels avant d’augmenter.

En dépit de l’importance des chiffres évoqués, les associations de patients assurent qu’ils sont sous-estimés. En effet, le diagnostic de la borréliose de Lyme pose encore problème à ce jour dû au manque de fiabilité des tests. Aussi, les autorités sanitaires appellent à un renforcement des actions de prévention et des précautions avant les sorties dans la nature. (174 mots)

De nouveaux centres de référence pour la prise en charge

Face à la situation actuelle et la menace qui prévaut, la DGS ou Direction générale de la santé a retenu cinq nouveaux centres de référence pour la prise en charge des maladies vectorielles à tiques. Ces CHU sont tenus de respecter les recommandations de la HAS ou Haute autorité de santé en termes de diagnostic et de prise en charge de la borréliose de Lyme.

De leur côté, les politiques s’engagent à mettre fin au déni entourant la forme chronique de la maladie de Lyme. Une trentaine de députés et sénateurs de tous bords a déposé une demande auprès des autorités sanitaires françaises. Leur objectif n’est pas de s’immiscer dans le débat scientifique, mais d’offrir aux malades la possibilité d’être entendus.

Actuellement, la reconnaissance de la forme chronique de cette maladie est encore largement débattue. D’une part, la HAS l’a intégrée dans ses recommandations concernant la borréliose de Lyme. D’autre part, des sociétés savantes et certains médecins s’y opposent. En attendant, la DGS rappelle l’urgence de remédier à l’errance et aux souffrances des patients.

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La Rédaction

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