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Maladie de Lyme, un diagnostic rapide et fiable

Rédigé par , le 02 September 2019 à 11h56

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Tique gorgée de sang.

Tique gorgée de sang.

La maladie de Lyme est encore source de discorde et de polémique entre les spécialistes, tant sur son diagnostic que sur son traitement, ce qui altère la confiance des patients, confrontés à des années d’errance diagnostique. Pourtant, de nombreux malades sont en parallèle victimes de sur-diagnostic et de sur-traitement.

Une maladie vectorielle aux conséquences multiples

Maladie vectorielle et zoonose, la maladie de Lyme est provoquée par la bactérie Borrelia, transmise par la morsure de tique infectée. A l’heure actuelle, elle est un problème de santé croissant dans les pays de l’hémisphère nord pour des causes encore non identifiées. 65 000 cas par an sont recensés en Europe et 30 000 aux Etats-Unis.

Egalement appelée borréliose de Lyme, la maladie de Lyme est plus fréquente dans les zones à climat humide et les forêts. Le premier symptôme est l’apparition d’une plaque rouge autour de la morsure. Parfois, elle s’accompagne de fièvre et de douleurs musculaire et articulaire. Si elle n’est pas traitée, elle peut entrainer des complications telles que des lésions neurologiques et cardiaques.

Si les spécialistes s’accordent facilement sur le diagnostic clinique, le diagnostic sérologique est par contre objet de controverses et de querelles. Aussi, un grand nombre de professionnels de santé réfutent toujours l’existence d’une forme disséminée tardive de la maladie de Lyme ou syndrome persistant polymorphe après une possible morsure de tique, distincte de sa forme chronique.

Un test de diagnostic basé sur une approche multiforme

Le diagnostic de la maladie de Lyme n’est pas évident. La bactérie Borrelia, responsable de l’infection, est capable de se camoufler pour ne pas être détectée par le système immunitaire. Comme les tests de diagnostic actuels sont basés sur la production d’anticorps, ils s’avèrent négatifs. A cela s’ajoute une sensibilité inférieure à 60 %.

Face à ce problème, une équipe de chercheurs de l’Université d’Arizona ont mis au point un nouveau test de dépistage. Plus rapide et plus efficace, celui-ci est une approche multiforme. Au lieu de chercher un seul biomarqueur, il en recherche six qui indiquent potentiellement la maladie. Ce qui constitue un véritable changement de paradigme pour éviter de passer à côté de nombreux malades.

Publiés dans la revue Frontiers in Cellular and Infection Microbiology, les résultats de l’étude menée sur des animaux sont prometteurs. Le test fait appel à différentes formes d’examens et techniques comme l’immunoprécipitation et la spectrométrie de masse. La première identifie des protéines à des niveaux indétectables, tandis que la seconde vise à identifier des molécules par leur masse.

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