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Gueule de bois : la faute aux gènes

Rédigé par , le 27 August 2014 à 12h20

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Non, nous ne sommes pas tous égaux face à l'alcool. A qui la faute ? A notre patrimoine génétique. Blâmez vos parents, il se pourrait bien que votre gueule de bois de la veille soit inscrite dans vos gènes : ces derniers contrôleraient en partie la propension d’une personne à résister plus ou moins bien à l’alcool, commandant en conséquence son comportement de consommation…

La résistante à l'alcool serait-elle héréditaire?

Cette étude menée à l'Université de Missouri-Columbia en Australie, a cherché à établir un lien entre le patrimoine génétique de 4000 jumeaux, et la façon dont leur corps réagit à l’alcool. Les participants à l’étude devaient rapporter la fréquence de leur consommation d’alcool et combien de fois ils se sentaient malades le lendemain.

Des marqueurs génétiques de prédisposition à la gueule de bois

Les chercheurs ont alors remarqué que les rapports de fréquences étaient similaires parmi les vrais jumeaux (génétiquement identiques). Ils en ont déduis qu’il existait une base génétique à l’origine d’une plus ou moins grande résistance à l’alcool.

A moitié responsables de la gueule de bois

L’étude précise que les facteurs génétiques seraient responsables de 45% des différences de tolérance face à l’alcool chez les femmes et de 40% chez les hommes : les personnes possédant ces marqueurs présenteraient un risque accru de gueule de bois. Les 55-60% restants dépendraient d’innombrables facteurs liés à la corpulence, à l’âge, au sexe, aux habitudes alimentaires, à la vitesse d’absorption de l’alcool…

D’après les chercheurs, cette susceptibilité génétique influencerait le comportement de consommation, car une plus grande résistance à l’alcool incite à une consommation excessive, voire addictive. Cette étude pourrait donc contribuer à mieux expliquer les mécanismes de l’addiction à l’alcool, afin d’envisager de nouvelles perspectives thérapeutiques…

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L'auteur
Marie Penavayre

Marie Penavayre

Rédactrice

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