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Les Français parmi les plus gros consommateurs d’alcool

Rédigé par , le 22 February 2019 à 12h40

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L'alcool en France

L'alcool en France

En France, si la consommation d’alcool a sensiblement baissé sur les 90 dernières années, la mortalité attribuable à l’alcool reste encore élevée à ce jour. Selon les statistiques du bulletin épidémiologique hebdomadaire, 7 % des décès dans l’Hexagone sont attribués à l’alcool. Ce chiffre est toujours considéré comme trop important.

Un impact considérable sur la santé avant même la dépendance

Entre 1930 et 2013, la consommation d’alcool en France est passée de 65 grammes d’alcool pur par adulte et par jour à 26 grammes, l’équivalent d’environ 2,5 verres standards. Depuis, elle demeure stable. Cependant, les Français font encore partie des plus gros consommateurs dans le monde. D’ailleurs, la consommation d’alcool est à l’origine d’une part importante des décès avant 65 ans.

Si ce recul dans l’Hexagone est louable, il reste insuffisant afin d’espérer endiguer le nombre élevé de morts lié à l’alcoolisme. Pour cause, les effets nocifs sur la santé sont considérables, même avec moins de deux verres par jour. Ceux-ci sont déjà présents à partir d’une consommation de 7 à 18 grammes d’alcool pur par jour, jugée modérée.

Si beaucoup de personnes ne prennent pas toujours conscience des réels dangers de l’alcool, cela est dû en partie aux idées reçues. Consommé avec modération, l’alcool a longtemps été présenté comme un produit bénéfique pour la santé. Or, ses supposés effets protecteurs sont minimes et très sélectifs. Ils sont insignifiants comparés à ses effets délétères.

Un renforcement nécessaire des mesures de prévention et de lutte

Selon les estimations, le nombre de morts associés à la consommation d’alcool en France s’élève à 41 000, dont 30 000 chez les hommes et 11 000 chez les femmes. Sur ces 41 000 décès, 16 000 ont été provoqués par des cancers, 9 900 par des maladies cardiovasculaires, 6 800 par des maladies digestives, 5 400 par accident ou suicide, et le reste par d’autres maladies.

En plus de l’impact sanitaire, ces statistiques montrent bien que l’alcool constitue également un fardeau économique. Par ailleurs, il est essentiel de comprendre que les repères de consommation ne correspondent pas à un risque nul, mais acceptable.

Il convient ainsi de renforcer les mesures de prévention et de lutte, dont l’efficacité est avérée. Il est indispensable d’augmenter le prix minimum pour réduire la consommation chez les gros buveurs et retarder celle des jeunes. De plus, il est nécessaire de dénormaliser l’ivresse afin de mieux cibler les buveurs excessifs et dépendants.

Sources : 

Le Figaro

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