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Le « numerus clausus » remplacé

Rédigé par , le 21 September 2018 à 12h02

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La fin du numerus clausus programmée.

La fin du numerus clausus programmée.

Le président de la République, Emmanuel Macron, et la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, ont dévoilé le nouveau Plan santé. Comme annoncé au début du mois, celui-ci prévoit bel et bien la suppression du « numerus clausus » jugé périmé. Le dispositif pour le remplacer sera précisé d’ici décembre.

En finir avec le gâchis humain en études de médecine

Mis en place en 1971, le « numerus clausus » avait pour but de limiter le nombre de médecins formés sur le territoire. A chaque rentrée, celui-ci fixe le nombre des places ouvertes au concours de fin de première année dans les différentes facultés de médecine en France. Emmanuel Macron n’a pas hésité à le qualifier d’injuste et d’inefficace.

Avec le « numerus clausus », seulement 15% des candidats sont reçus en deuxième année et formés pour devenir médecins. Le reste est obligé de redoubler ou de se réorienter après une année d’études, ce qui constitue une perte de temps inutile et un véritable gâchis humain. Les étudiants ayant les moyens financiers nécessaires partent se former à l’étranger.

Le nouveau Plan santé confirme ainsi la suppression du « numerus clausus » et de la PACES ou première année commune en études de santé et son concours. Pour autant, cela ne signifie pas la fin de la sélection. Un nouveau système va être discuté avec l’ensemble des acteurs du secteur et instauré d’ici peu.

Différents parcours pour accéder aux filières de santé

L’objectif de cette réforme des modalités d’accès aux études de santé est de favoriser l’accès aux diverses filières en proposant un large panel de parcours universitaires selon la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal. Les concertations impliquant les facultés de médecine, les centres de formation, les professionnels de santé et les organisations étudiantes vont débuter incessamment.

Par ailleurs, de nouvelles procédures de sélection en fin de première, deuxième et troisième années d’études seront adoptées. Ce nouveau système restera sélectif. Même si la réforme permettra de former plus de médecins et autres professionnels de santé à long terme, elle ne remet pas en question la qualité de la formation. Cependant, elle doit être plus intelligente et moins académique.

D’après Frédérique Vidal, la réforme n’envisage pas de licence en santé qui débouche sur un master sélectif. Cela ne ferait que déplacer le problème. Par contre, elle donne aux étudiants dans d’autres disciplines la possibilité d’intégrer plus tard le milieu de la santé. Pour exemple, un étudiant en philosophie pourrait traiter les questions d’éthique en médecine.

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