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James Harrison, l’homme au sang miraculeux

Rédigé par , le 16 May 2018 à 11h41

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Le sang de James Harrison contient naturellement des Anti-D

Le sang de James Harrison contient naturellement des Anti-D

Avant de devenir « L’homme au bras d’or », James Harrison était un jeune garçon à la santé plutôt fragile. En 1951, il a subi une pneumectomie à l’âge de 14 ans, suivie de trois mois de convalescence. Il doit sa survie à la générosité des donneurs de sang anonymes.

1 173 dons de sang et plus de 2 millions de vies sauvées

Désormais âgé de 81 ans, James Harrison a dépassé la limite d’âge pour donner son sang. Il a effectué le 11 mai dernier son ultime don. Avec 1 173 dons, il détient le record mondial dans le domaine. « L’homme au bras d’or » espère voir ce record battu. Il encourage les autres à se dévouer à cette cause.

Le dévouement de James Harrison a permis de sauver plus de 2,4 millions de bébés. Jusqu’en 1967, l’Australie a enregistré chaque année des milliers de décès d’enfants de cause inconnue selon Jemma Falkenmire du Service Transfusion sanguine de la Croix Rouge australienne. De plus, le nombre de fausses couches et de bébés nés avec des malformations au cerveau était en forte hausse.

En réalité, le problème provenait de l’incompatibilité fœto-maternelle due à l’incompatibilité des rhésus de la femme enceinte et du bébé. Cela survient quand la mère est de rhésus négatif tandis que l’enfant a hérité du rhésus positif de son père. Aussi, elle produit des anticorps qui détruisent les cellules sanguines du fœtus.

Injections d’anti-D contre le système immunitaire de la mère

L’incompatibilité fœto-maternelle provoque une maladie hémolytique chez l’enfant à naître. Plus précisément, le problème apparait quand des globules rouges du fœtus arrivent à passer dans le sang de sa mère. Considérées comme des corps étrangers, le système immunitaire de la femme enceinte produit ainsi des anticorps pour les éliminer. Cela va provoquer la mort de l’enfant ou des dommages cérébraux sévères.

Afin de lutter contre cette maladie hémolytique, il est indispensable d’injecter de l’anti-D à la femme enceinte. Ces anticorps vont se fixer sur les globules rouges Rh(D)+ du bébé de rhésus positif présents dans la circulation sanguine maternelle avant que le système immunitaire de la mère ne réagisse. L’efficacité de ce traitement dépend du nombre des anticorps.

Dans les années 1960, James Harrison représentait un cas spécial. En effet, « Lhomme au bras d’or » était la seule personne ayant du sang contenant des anti-D. Depuis, 200 autres donneurs ont été répertoriés. Néanmoins, leur sang ne semble pas être aussi riche en anticorps que celui de James Harrison, un véritable héros en Australie.

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