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La douleur n’est plus une fatalité

Rédigé par , le 15 October 2019 à 13h46

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Lutter contre la douleur doit être une priorité.

Lutter contre la douleur doit être une priorité.

La Journée mondiale de lutte contre la douleur est célébrée le 3ème lundi du mois d’octobre de chaque année. En raison de sa forme très diverse, le traitement des douleurs est parfois difficile. Aussi, il est indispensable de comprendre les différents types de douleur et d’explorer de nouvelles pistes de médicaments.

Un phénomène complexe et multifactoriel

Faisant partie du système de défense de l’organisme, la douleur est facilement reconnaissable à son caractère désagréable. Son rôle premier est d’attirer l’attention sur une partie précise du corps. Toutefois, la douleur reste un phénomène complexe et multifactoriel. Le ressenti varie en fonction de la cause et son expression diffère d’un patient à l’autre. Ce qui rend sa prise en charge compliquée.

La douleur revêt des formes très diversifiées. Pour exemple, elle peut être aigüe et de courte durée ou chronique. Dans ce dernier cas, elle est considérée comme telle si elle persiste depuis 3 à 6 mois malgré un traitement. Par ailleurs, la douleur peut être nociceptive et traitée avec des médicaments antalgiques.

La douleur est également associée à de nombreuses pathologies telles que la fibromyalgie, la polyarthrite rhumatoïde, etc. De même, le ressenti est influencé par la personnalité et d’autres facteurs, même si les mécanismes de déclenchement sont identiques chez l’ensemble des êtres humains. Chacun la ressent différemment à cause de ses expériences passées, sa culture, son éducation, etc.

Une meilleure compréhension de la douleur

A l’occasion de la Journée mondiale contre la douleur, l’OMS ou Organisation mondiale de la santé s’associe avec l’IASP ou Association internationale pour l’étude de la douleur et l’EFIC ou Fédération européenne des sections locales de l’IASP. L’agence sanitaire considère que le traitement de la douleur et les soins palliatifs sont indissociables du droit de tout être humain à jouir d’une bonne santé.

Malheureusement, beaucoup de patients sont privés de traitements antidouleurs, en particulier dans les pays à revenu faible et moyen où les maladies chroniques sont en forte augmentation. Outre le manque de ressources, la disponibilité de ces analgésiques est entravée par leur prix, les restrictions règlementaires et la méconnaissance de leur usage médical.

Par ailleurs, certains médicaments classiques sont de moins en moins efficaces et présentent un risque à forte dose, comme certains antidouleurs de niveau 2 qui sont impliqués dans la crise des opioïdes. A cet effet, il est urgent d’explorer de nouvelles pistes pour développer de nouveaux traitements contre la douleur. Les dérivés de venins de serpent ou de poisson en font partie.

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La Rédaction

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