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Pollution et sport, ce qu’il faut savoir

Rédigé par , le 06 December 2019 à 10h45

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Pendant les pics de pollution, il est préférable d'éviter les efforts trop intenses.

Pendant les pics de pollution, il est préférable d'éviter les efforts trop intenses.

Il est scientifiquement prouvé que la pollution de l’air a un impact négatif sur l’organisme et le moral. De même, il est recommandé de pratiquer une activité physique régulièrement pour demeurer en bonne santé. Aussi, malgré ses bienfaits, faire du sport dans un milieu pollué ne serait pas sans risque. 

Adapter son activité au niveau de pollution

Au cours d’un entrainement, une personne produit un effort intense pendant lequel le débit ventilatoire peut être multiplié. Le débit ventilatoire correspond au volume d’air inspiré par unité de temps. Malheureusement, cet air n’est pas totalement sain. Il contient une multitude de polluants issus du trafic routier, de l’industrie, etc. Parmi ces substances figurent l’ozone, les particules fines, etc.

Les risques sanitaires liés à l’inhalation de polluants dépendent de la taille des particules. Plus elles sont petites, plus elles pénètrent en profondeur dans l’organisme. Les plus petites, d’un diamètre inférieur à 2,5 micromètres, peuvent provoquer des irritations, des cancers, et autres effets nocifs, explique le Dr Gilles Dixsaut, médecin et président du comité national contre les maladies respiratoires.

S’entrainer dans un milieu pollué comporte ainsi des risques avérés. Toutefois, ils sont moins importants que ceux associés au tabagisme, à l’alcool et à d'autres facteurs, selon Santé publique France. Le tout est d’adapter l’activité au niveau de pollution. Lors des pics, il est essentiel d’abaisser l’intensité de l’effort pour prévenir l’hyperventilation et l’inhalation excessive de polluants. 

Toujours garder un œil sur l’évolution de la météo

S’il est primordial d’adapter son activité au niveau de pollution, il est également crucial de s’éloigner des grands axes routiers. Pour cause, le taux de pollution au milieu des véhicules à moteur reste toujours élevé. Celui-ci diminue au fur et à mesure que la distance augmente. Le mieux est de s’entrainer dans un parc ou d’emprunter une rue piétonne.

Par ailleurs, il est capital de surveiller la météo. Contrairement aux idées reçues, les éléments tels que le vent, la neige et la pluie constituent de véritables alliés. Ils balaient les particules fines et délestent l’air de ses polluants. À l’opposé, la concentration en ozone s’élève quand le temps est beau. L’idéal est de s’entrainer après un épisode pluvieux.

Par contre, pendant les pics de pollution, les activités intenses sont à proscrire, en particulier pour les personnes vulnérables comme les personnes âgées et les enfants. Pour autant, il est déconseillé de rester enfermé chez soi. Les activités modérées comme la marche conviennent toujours. Enfin, s’entrainer en ville avec un masque antipollution n’est pas préconisé.

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La Rédaction

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