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Moins de médicaments dans les armoires à pharmacie en France

Rédigé par , le 17 May 2017 à 11h16

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Les français gardent moins de médicaments chez eux.

Les français gardent moins de médicaments chez eux.

Les Français sont réputés être de grands consommateurs de médicaments. Cependant, ils détiennent de moins en moins de boîtes de médicaments dans leurs armoires à pharmacie. Ainsi, depuis 2010, Cyclamed a constaté une baisse régulière. Cela confirme la tendance selon laquelle ils effectuent un meilleur tri et sont plus responsables. 

Les Français attentifs au contenu de leur pharmacie personnelle

Cyclamed a estimé la masse totale de médicaments dans les foyers français à 23 500 tonnes en 2010. Celle-ci a baissé jusqu’à 19 000 tonnes en 2016. Sur la même période, la pharmacie personnelle d’un particulier ne renferme plus en moyenne que 323 grammes de médicaments, soit une baisse de près de 33%, relève l’association.

Cyclamed est en charge de la récupération et de la valorisation des médicaments non utilisés. Afin d’aboutir à ses conclusions, l’association a mené une étude sur 500 foyers représentatifs de la population française entre 2010 et 2016. Ainsi, les responsables de l’étude ont observé une diminution de 200 tonnes de 2014 à 2016 alors que le nombre de ménages a augmenté de plus de 500 000.

Cette baisse constitue doublement une bonne nouvelle. En premier lieu, les Français font de plus en plus attention au contenu de leur armoire à pharmacie. Cela se traduit par un meilleur tri de leurs médicaments usagés. Cela signifie également qu’ils sont plus respectueux de leurs traitements médicaux et font beaucoup moins de gaspillage.

L’optimisation des prescriptions médicales par la Sécurité sociale

Cette réduction significative de la masse de médicaments dans les foyers français n’est pas seulement le fruit d’une prise de conscience de la population. Elle résulte aussi des diverses actions de la Sécurité sociale ayant pour but de responsabiliser les médecins, généralistes et spécialistes sans distinction. Depuis 2011, les médecins ont bénéficié de la rémunération sur les objectifs de santé publique ou ROSP.

La mise en œuvre de cette mesure a notamment conduit à une optimisation des prescriptions médicales. Ce nouveau système permet aux médecins de choisir parmi plusieurs indicateurs de qualité ceux qui leur conviennent. Ils sont rémunérés en fonction de l’atteinte des objectifs définis. L’optimisation et l’efficience des prescriptions font partie de ces différents indicateurs de qualité.

Les résultats de la première évaluation de la ROSP publiés au mois d’avril 2017 révèlent par exemple une réduction des prescriptions d’antibiotiques chez les adultes de 16 à 65 ans. Pour la seule année 2016, une diminution de 2 millions des prescriptions a été enregistrée, passant de 45,7 antibiotiques pour 100 patients à 38,6 antibiotiques. 

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La Rédaction

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