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Un scanner portable pour détecter les pesticides

Rédigé par , le 28 June 2016 à 10h29

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Un scanner portable qui détecte les pesticides ( sources : ENSM)

Un scanner portable qui détecte les pesticides ( sources : ENSM)

Les médecins recommandent la consommation quotidienne de cinq fruits et légumes pour être en bonne santé. Or, les fruits et légumes issus de l’agriculture conventionnelle contiennent des pesticides, néfastes pour l’organisme. Simon Bernard, étudiant de 24 ans, vient de concevoir Scan Eat, un scanner portable pour les détecter. 

Une technologie innovante, efficace et éco-friendly

Pour des raisons sanitaires et écologiques, les consommateurs font de plus en plus attention à ce qu’ils mangent. Ils se méfient notamment des pesticides présents sur les fruits et légumes. Scan Eat leur offre aujourd’hui la possibilité de détecter la présence ou non des pesticides sur ces aliments et leurs quantités. Ce détecteur n’est pas plus grand qu’une clé USB.

Simon Bernard a mis au point son invention sur la base de la technologie de la spectrométrie proche infrarouge miniaturisée. Celle-ci a été développée en 2014 par une start-up israélienne, Consumer Physics, pour identifier la composition moléculaire des médicaments, des plantes et de la nourriture. La société Tellspec l’a aussi utilisée pour évaluer le nombre de calories dans une assiette.

L’utilisation de Scan Eat est simple. Le dispositif est relié à une application mobile à installer sur un smartphone. Le détecteur émet une lumière proche infrarouge que le fruit ou légume va réfléchir. La lumière réfléchie va refléter sa signature moléculaire. Enregistrée par le scanner, celle-ci est par la suite traitée par des algorithmes. (174 mots)

Des utilisations autres que la détection de pesticides

Lauréat du concours Greentech écoles, l’inventeur du détecteur Scan Eat a obtenu un CDD de 9 mois au sein d’un incubateur du ministère de l’environnement. En prime, il a bénéficié d’un appui financier de 150 000 euros afin de développer les algorithmes, de rendre opérationnelle son invention et de changer le mode de consommation des simples citoyens.

Les utilisations possibles du Scan Eat sont nombreuses. En plus de la détection sur les fruits et légumes de pesticides jugés dangereux et interdits, ce dispositif miniaturisé devrait permettre de déterminer leur taux de concentration. Il est ainsi possible de vérifier leur conformité avec les normes en vigueur. Par ailleurs, ce scanner offrirait l’opportunité de détecter les polluants dans l’eau et dans l’air.

Pour garantir l’efficacité de son invention, Simon Bernard souhaite au préalable le faire tester par des sites web spécialisés dans le déchiffrage des compositions alimentaires. L’objectif est d’alerter la population sur les aliments à risques en signalant leur provenance et les chaînes de magasins qui les commercialisent.

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La Rédaction

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