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Prothèse pénienne, une solution à l’impuissance masculine

Rédigé par , le 11 April 2018 à 11h39

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Le trouble de l'érection reste un sujet "tabou"

Le trouble de l'érection reste un sujet "tabou"

A l’heure où la sexualité envahit les espaces de communication, les troubles de l’érection du pénis constituent toujours un sujet délicat, voire même tabou. Pourtant, il existe désormais de nombreux traitements afin de remédier à l’impuissance masculine. La pose d’implant pénien, une solution sure mais peu utilisée, en fait partie.

Une solution efficace et prise en charge par l’Assurance Maladie

Le pénis, constitué de deux corps caverneux et d’un corps spongieux qui entourent l’urètre, est l’organe de miction et de copulation de l’homme. Un mécanisme vasculaire permet son érection. Une dysfonction érectile se manifeste par une incapacité persistante ou répétée d’obtenir et/ou de maintenir une érection suffisante pour une activité sexuelle satisfaisante.

En première intention, les traitements de l’impuissance masculine son médicamenteux, basés sur la prise d’un inhibiteur de la phosphodiesterase 5. En cas d’inefficacité de ces traitements, la pose de prothèse pénienne reste une option de troisième ligne éprouvée et durable. Il s’agit d’implant qui permet de préserver l’aspect naturel du pénis et éventuellement, d’accroitre son diamètre.

Le principe de fonctionnement de la prothèse pénienne est simple. Son système hydraulique qui fonctionne avec du sérum physiologique se substitue au système hydraulique naturel par afflux de sang. Le dispositif est composé de deux cylindres gonflables posés dans les corps caverneux déficients, d’un réservoir de sérum près de la vessie et d’une pompe de commande dans le scrotum.

Une utilisation encore quasiment confidentielle dans l’Hexagone

En France, le recours à l’implant pénien gonflable demeure très rare. En 2016, seulement 700 implantations ont été réalisées contre la moitié dix années auparavant. A titre de comparaison, le ratio par habitant est dix fois supérieur aux Etats-Unis. Cela s’explique essentiellement par l’interdiction pour les médecins et les laboratoires de faire de la communication commerciale auprès des patients.

Par ailleurs, la pose d’une prothèse pénienne requiert une intervention chirurgicale. Toutefois, l’accès aux spécialistes de cette chirurgie est encore restreint dans l’Hexagone. Par contre, aux Etats-Unis, un grand nombre de chirurgiens urologues sont formés pour pratiquer exclusivement cet acte chirurgical au quotidien. De même, des réseaux bien organisés sont déjà en place pour orienter les patients vers ces spécialistes.

Longtemps tombé dans l’oubli, l’implant pénien apparait aujourd’hui comme une alternative fiable. En plus des suites opératoires moindres, les risques de rejet ou d’infection sont faibles. Les nouvelles prothèses sont beaucoup plus affinées. Elles sont enduites d’antibiotiques pour réduire les risques infectieux. Néanmoins, ce dispositif n’est préconisé que lorsque les autres solutions ont échoué.

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