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Choix contraceptif, mieux impliquer les femmes

Rédigé par , le 10 April 2019 à 11h42

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dans la majorité des cas, l’homme est moins impliqué que la femme en matière de contraception.

dans la majorité des cas, l’homme est moins impliqué que la femme en matière de contraception.

Depuis sa légalisation dans les années 1960, le contrôle de la fertilité reste encore une affaire de femmes dans la grande majorité des cas. Plus d’un demi-siècle après, les voix commencent à s’élever pour dénoncer les effets indésirables. La contraception représente même une charge mentale pour beaucoup d’entre elles.

Mieux expliquer les solutions disponibles et faire participer

Dans plus de 75 % des cas, la contraception incombe aux femmes en France, même en couple. A l’heure actuelle, la pilule est la méthode contraceptive la plus répandue. 50 % des femmes la choisissent tous âges confondus et près de 80 % avant 30 ans. Le stérilet, avec ou sans hormone, n’est utilisé que par 25 % des femmes.

De nos jours, d’autres solutions s’offrent aux patientes telles que le préservatif, l’anneau, le patch hormonal, etc. En termes d’efficacité, le stérilet est le plus efficace avec moins d’une grossesse par an pour 100 femmes contre huit pour la pilule et quinze pour le préservatif. La différence est due à son action permanente qui prévient les risques d’oubli.

Chaque méthode de contraception a ses inconvénients, mais aussi ses bénéfices. Le principal critère de choix pour les femmes porte sur les risques associés aux hormones tels que le tabac, la sédentarité, l’obésité ou les antécédents familiaux. Il convient de mieux leur expliquer et de les faire participer pour le choix de la contraception adaptée.

Associer un peu plus les hommes dans le contrôle de la fertilité

Outre les différents risques liés aux hormones, les spécialistes préconisent la prise en compte des saignements comme un autre critère de choix de contraception pour les femmes. En effet, en cas d’interruption durant une semaine par mois, les contraceptifs hormonaux prévoient une « hémorragie de privation », explique le Pr Blandine Courbière, gynécologue-obstétricienne à l’hôpital de la Conception.

Pour l’heure, ces saignements programmés sont considérés comme un trouble attendu par la Haute autorité de Santé. Or, il ne s’agit pas de « règles » à proprement parler. Celles-ci sont absentes au cours de la prise d’un contraceptif hormonal. L’absorption d’une contraception hormonale en continu permet de les prévenir. En plus, cela ne met pas en danger la santé de l’utérus.

Par ailleurs, il est essentiel d’impliquer les hommes dans le contrôle de la vie reproductive et sexuelle. Autorisée en France depuis 2001, la vasectomie est encore boudée par les Français. Cette technique consiste à couper le canal permettant le transport des spermatozoïdes vers le sperme. Réversible, l’opération n’est cependant efficace qu’à seulement 30 %.

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La Rédaction

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