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Les dangers des « marathons » de sexe sous drogue

Rédigé par , le 07 September 2018 à 12h19

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Chemsex, une nouvelle forme d’orgie sexuelle

Chemsex, une nouvelle forme d’orgie sexuelle

Plus connus sous l’appellation de chemsex, les « marathons » de sexe sous drogue gagnent en popularité dans les grandes villes du monde. Cette pratique associant sexe et prise de drogues n’est pas sans risque.

Plus d’endurance et de plaisir mais plus de risque d’IST

Chemsex provient de la contraction des termes anglais chemicals et sex. Cette pratique a pour objectifs de lever les inhibitions et d’améliorer l’endurance pour un maximum de plaisir lors des rapports sexuels. Pour ce faire, les pratiquants consomment différentes sortes de drogues. Outre un effet désinhibant, ces substances stimulantes et euphorisantes accroissent la pression artérielle et le rythme cardiaque.

Les dangers du chemsex sont nombreux. Cette pratique sexuelle pousse à des comportements à risque. L’emprise de la drogue favorise les rapports sexuels non protégés et la multiplicité des partenaires. Ce qui augmente le risque de contracter des IST ou infections sexuellement transmissibles. De plus, certaines partys de chemsex durent jusqu’à 72 heures, rendant impossible le recours à la prophylaxie post-exposition sexuelle.

Un autre danger du chemsex pour ses adeptes est la perte de conscience de leurs actes. Ainsi, il leur est quasiment impossible d’exprimer ou de distinguer l’absence de consentement. Cela entraine souvent des agressions sexuelles ou des pratiques sexuelles violentes. Or, la brutalité des rapports sexuels augmente aussi le risque de transmission des IST.

Un risque important d’addiction et de décès par overdose

En dehors des infections sexuellement transmissibles, les pratiquants du chemsex s’exposent à un risque d’addiction élevé. Selon Andreas von Hillner, du centre d’accueil pour homosexuels Schwulenberatung Berlin, bon nombre d’entre eux n’ont jamais consommé de drogues avant de s’adonner à cette pratique sexuelle. Ensuite, ils se mettent d’un coup à en prendre fréquemment et en grande quantité.

Par ailleurs, le nombre de décès par overdose lors des chemsex est en hausse. Pour cause, les adeptes de cette pratique consomment plusieurs substances pendant les partys et ne maitrisent plus leur consommation. Ils mélangent en général les cristaux de métamphétamine et le GBH, des drogues peu onéreuses et faciles d’accès, mais rarement fiables en termes de processus de fabrication.

La consommation fréquente et massive de drogues est également susceptible de conduire à la désocialisation. A la recherche permanente du plaisir procuré par les substances consommées, les chemsexers se déconnectent rapidement de la réalité. En plus de la désocialisation, ils sont beaucoup plus exposés à divers troubles mentaux tels que l’anxiété, la psychose et la tendance suicidaire.

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La Rédaction

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