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2100, 3/4 de la population mondiale menacés par des vagues de chaleur

Rédigé par , le 22 June 2017 à 13h17

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Le réchauffement climatique est lié à l'activité humaine

Le réchauffement climatique est lié à l'activité humaine

Depuis plusieurs années, les scientifiques mettent en garde contre les effets du réchauffement climatique. A l’heure actuelle, environ 35% de la population mondiale font face à des vagues de chaleur potentiellement mortelles. D’ici la fin de ce siècle, trois quarts de l’humanité sont ainsi menacées sans des mesures concrètes. 

Des vagues de canicule plus fréquentes et plus inquiétantes

Selon cette étude réalisée par des chercheurs de l’Université d’Hawaï, 75% de la population mondiale risquent de mourir de chaud d’ici 2100 si des mesures drastiques ne sont pas prises pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Même si de telles mesures sont appliquées, 48% de l’humanité seraient quand même victimes de vagues de chaleur.

Afin de parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont procédé à l’examen de la littérature scientifique. Ils ont comptabilisé les cas de mortalité supplémentaire liés à 783 épisodes de canicule recensés entre 1980 et 2014. Ils ont ensuite croisé ces données avec les conditions météorologiques. Dépassé un certain seuil du couple température-humidité, le corps perd sa capacité de thermorégulation.

Au total, cette étude porte sur 164 villes réparties dans 36 pays. Les scientifiques ont constaté que ce seuil a déjà été franchi en 2000. Cet épisode de forte chaleur a duré pendant plus de 20 jours et a frappé presque 15% de la surface de la Terre. Ainsi, 30% de la population mondiale a été touché.

Des milliards de victimes en perspective malgré les incertitudes

Beaucoup voient en la publication des résultats de cette étude américaine comme une réponse à la décision du Président des Etats-Unis, Donald Trump, de se retirer de l’accord de Paris sur le climat. Il appartient en effet aux dirigeants dans le monde entier de choisir entre le scénario le moins mauvais et le scénario le plus dramatique.

Par ailleurs, les risques liés aux épisodes de chaleur sont aggravés par le vieillissement de la population, en particulier dans les pays développés de l’hémisphère nord. En outre, la hausse continue de la concentration de la population dans les zones urbaines amplifie la menace. En effet, cela favorise le phénomène d’îlot de chaleur ou de concentration de chaleur consécutive à l’absence de nature.

Grâce à leur travail, les auteurs de l’étude espèrent susciter une prise de conscience générale. La question constitue une urgence, surtout dans les régions tropicales exposées pendant toute l’année à une température et une humidité élevées. Le scénario le plus pessimiste prévoit une augmentation des températures moyennes de 3,7°C dans le monde en 2100. 

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La Rédaction

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