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Ebola, l’OMS déclare l’état d’« urgence sanitaire mondiale »

Rédigé par , le 19 July 2019 à 11h54

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Urgence sanitaire mondiale pour Ebola en RDC

Urgence sanitaire mondiale pour Ebola en RDC

L’Organisation mondiale de la santé active, pour la cinquième fois depuis 2009, sa procédure d’urgence sanitaire mondiale suite au décès d’un nouveau cas d’Ebola en RDC ou République démocratique du Congo. L’Agence sanitaire onusienne l’a déjà fait une fois lors de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014.

Une mesure exceptionnelle pour apprécier les risques potentiels

L’urgence sanitaire mondiale reste une mesure exceptionnelle. A ce jour, l’OMS l’a décrétée quatre fois : une fois en 2009 pour la grippe H1N1, deux fois en 2014 pour la poliomyélite et l’épidémie d’Ebola, et la dernière fois en 2016 pour le virus Zika. Son Comité d’urgence l’a à nouveau décidé pour l’épidémie d’Ebola qui sévit en RDC depuis l’été dernier.

L’OMS précise que l’urgence sanitaire mondiale n’a rien à avoir avec l’efficacité des équipes sanitaires sur place. Cette mesure a pour principal objectif d’évaluer les risques potentiels au niveau local et régional, essentiel pour mettre en œuvre une action intensifiée et coordonnée. Aussi, elle ne doit pas engendrer des restrictions aux déplacements et au commerce.

Depuis son retour en août 2018, l’épidémie est déjà responsable de 1 668 décès. En effet, en dépit d’une vaste campagne de vaccination et d’une réaction internationale assez rapide, elle continue toujours de se propager dangereusement. Néanmoins, l’OMS assure que la menace demeure régionale actuellement. Le risque de dissémination du virus en dehors de cette région est faible. 

Une nouvelle méthode de riposte anti-Ebola plébiscitée par MSF

L’Ebola est une fièvre hémorragique provoquée par une infection à un virus de la famille des filoviridès. Les experts ont identifié cinq types de virus, à savoir Forêt de Taï, Bundibugyo, Soudan et Zaïre. Les quatre premiers sont potentiellement mortels pour l’Homme. Les tests réalisés en RDC ont révélé la même souche de virus que lors de la précédente épidémie.

La transmission de la maladie se fait par contact direct. Ainsi, la contamination intervient soit au contact des fluides corporels, soit au contact d’un objet infecté. Par contre, le virus ne peut se transmettre dans l’air, par la piqûre des moustiques, etc. Très contagieuse, la seule défense possible est l’isolement des malades. Il n’existe aucun vaccin, ni traitement médical.

Pour Médecins sans frontières, un changement de méthode de riposte est impératif. Comme la recherche des contacts est partiellement efficace, tandis que tous les sujets affectés ne sont pas malades, il est indispensable d’adopter une approche de plus grande envergure afin d’endiguer l’épidémie. Le manque de financement et les attaques récurrentes contre les équipes médicales n’arrangent pas la situation. 

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