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L’agressivité et le stress, facteurs de détérioration de la santé cérébrale

Rédigé par , le 15 July 2014 à 08h30

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Une étude publiée le 10 juillet dernier démontre qu’être agressif ne fait pas bon vivre. Sortez donc votre politesse et votre gentillesse, votre santé cérébrale est en jeux.

Une étude incluant 6700 adultes pendant 8 à 11 ans

L’étude a été réalisée auprès de 6700 adultes âgés de 45 à 84 ans. Ils ont répondu à des questionnaires sur leur comportement et leur état d’esprit et ont été suivis de 8 à 11 ans pendant lesquels les chercheurs ont évalué leur niveau de stress, de colère et d’agressivité. Les chercheurs ont pu observer que ceux qui n’avaient pas de problèmes cérébraux au début de la recherche et qui avaient un comportement agressif ont vu leur état se détériorer.

En effet, 147 adultes interrogés parmi les 6700  de l'étude ont eu des attaques cérébrales et 48 d’entre eux ont eu un accident ischémique transitoire (AIT), qui se résume en un blocage du flux sanguin vers le cerveau. Or, ce sont les personnes avec le taux le plus élevé d’agressivité envers les autres, mesuré d’après leur cynisme, qui ont eu le plus de risque d’attaques ou d’accidents.

La colère n’est pas cause d’attaque cérébrale

Les autre facteurs liés à la détérioration de la santé du cerveau sont les symptômes dépressifs de la personne. L’étude publiée dans le journal américain Stroke de l'American Heart Association a mis en évidence que le risque d’avoir une attaque cérébrale ou un AIT était 86% plus élevé avec un état dépressif. De plus, il existe 59% de risques en plus chez les individus stressés.

L’étude a également prouvé que ces risques causés par l’agressivité, l’état dépressif et le stress demeuraient après avoir pris en compte les facteurs traditionnels tels que le taux de cholestérol dans le sang, la consommation quotidienne de tabac et la pression sanguine.

Ainsi, être agréable et poli envers les autres rallongerait la durée de vie. En revanche, le phénomène de la colère n’a eu aucune incidence sur la santé cérébrale des personnes incluse dans l’étude.

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L'auteur
Céline Le Goff

Céline Le Goff

Rédactrice

Bio

Céline, étudiante en droit, a rejoint le journal pour l'été 2014 en tant que rédactrice. Voir plus

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