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Nouvelle stratégie contre les perturbateurs endocriniens

Rédigé par , le 15 January 2019 à 12h44

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On retrouve des perturbateurs endocriniens dans de nombreux produits.

On retrouve des perturbateurs endocriniens dans de nombreux produits.

Les ministères de la Santé et de la Transition écologique viennent de publier leur nouveau plan visant à réduire les expositions aux perturbateurs endocriniens. Suspectées d’être responsables de dérèglements hormonaux et de pathologies graves, ces substances chimiques sont présentes dans une grande variété de produits couramment utilisés au quotidien.

Une liste scientifiquement robuste des produits à risque d’ici 2021

La première stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens a été mise en place en 2014. Ce nouveau plan, encore à l’état d’ébauche, est soumis à la consultation du public jusqu’au 8 février. Dévoilé lors des Rencontres nationales Santé-Environnement à Bordeaux, il est prévu entrer en vigueur pour la période de 2019-2022 afin de renforcer la protection de la santé et de l’environnement.

Ce projet de plan d’action du gouvernement s’articule autour de trois axes, à savoir protéger la population, prévenir l’imprégnation de l’environnement et améliorer les connaissances sur les substances chimiques interférant avec le système hormonal des organismes vivants. Dans cette optique, l’Agence nationale de sécurité sanitaire est missionnée d’établir leur liste d’ici fin 2021.

Plus précisément, les produits à risque vont être répertoriés et classés en fonction du type de perturbation provoquée. Outre l’élaboration de cette liste, l’ANSES doit réunir et classer les preuves de leur toxicité. L’enjeu est de taille. Après la publication de sa propre stratégie par la Commission européenne, la France ambitionne d’apporter une définition unique à l’ensemble des règlementations.

Deux millions d’euros pour la recherche sur une période de quatre ans

La longue liste des maux attribués aux perturbateurs endocriniens comprend les problèmes de fertilité, de croissance et de comportement. Ces substances chimiques sont aussi soupçonnées de favoriser certains cancers. Cela ne fait qu’amplifier les inquiétudes de la population et des ONG. Les résultats des travaux de l’ANSES vont ainsi permettre d’identifier et d’interdire les produits les contenant comme les jouets, les cosmétiques, etc.

Cette nouvelle stratégie contre les perturbateurs endocriniens prévoit également deux millions d’euros sur quatre ans pour la recherche. L’objectif est de mieux comprendre leur impact sur la santé humaine, la faune et la biodiversité, et leur mode de dissémination dans la nature. Les données collectées seront accessibles à l’ensemble des acteurs sur une plateforme dédiée.

Cela permet en plus d’orienter les actions vers la prévention. Les autorités sanitaires se fixent comme but d’améliorer l’information de la population dans le domaine. Un site d’information sera mis en ligne cette année avec comme cible prioritaire les personnes à risque. En parallèle, une campagne sur les risques associés à ces substances va être lancée.

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La Rédaction

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