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Paracétamol, aspirine ou ibuprofène, le bon antalgique

Rédigé par , le 18 January 2018 à 12h14

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Quel antidouleur choisir.

Quel antidouleur choisir.

Les antalgiques, aussi appelés antidouleurs, sont des médicaments prescrits contre différentes sortes de douleurs comme les céphalées, les règles douloureuses et les rages de dents. Ils sont efficaces pour apaiser la souffrance. Néanmoins, ils ne se valent pas. Paracétamol, aspirine ou ibuprofène, chaque antalgique a son propre mode d’emploi. 

Des propriétés distinctes pour différentes douleurs ciblées

Disponible en vente libre à 500 et 1 000 mg, le paracétamol est le médicament le plus prescrit en France. Cette molécule inhibe la synthèse des prostaglandines, substances impliquées dans le processus de la douleur. Sans action anti-inflammatoire, il est indiqué en première intention contre les états grippaux, les maux de tête et les douleurs de règles.

Appartenant à la famille des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS, l’aspirine ou acide acétylsalicylique est à la fois antidouleur, anti-inflammatoire et antipyrétique. Cependant, elle est rarement utilisée contre les douleurs depuis une trentaine d’années. Nocif pour l’estomac, ce médicament provoque des ulcères. Par contre, il lui est reconnu d’autres indications comme la prévention des maladies thromboemboliques par la fluidification du sang.

L’ibuprofène est également un AINS. Sa composante anti-inflammatoire le rend plus efficace que le paracétamol contre certaines douleurs comme les courbatures et les sciatiques. A dose limitée, il produit moins d’effets secondaires comparé à l’aspirine. Quel que soit l’antalgique, il est vivement conseillé de consulter un médecin en cas de fièvre et/ou de douleur persistante.

Des contre-indications et des effets indésirables différents

Les antidouleurs figurent parmi les médicaments incontournables des armoires à pharmacie pour soulager les douleurs d’intensité faible à modérée. Toutefois, chacune des molécules du paracétamol, de l’aspirine ou de l’ibuprofène a ses propres contre-indications. A titre d’exemple, le paracétamol provoque rarement des effets secondaires. Ses seules contre-indications sont les maladies hépatiques et l’interaction avec des médicaments anticoagulants.

Par contre, l’aspirine est à proscrire chez les hémophiles et les sujets ayant des antécédents d’ulcères d’estomac. Cette molécule favorise la fluidification du sang, ce qui augmente le flux sanguin et accroît les risques hémorragiques susceptibles d’engendrer une anémie. De même, elle est contre-indiquée chez les femmes enceintes à partir du 6ème mois à cause d’un risque élevé de malformation cardiaque du nouveau-né.

Contrairement à l’aspirine, l’ibuprofène fluidifie moins le sang. Néanmoins, par précaution, il est à éviter en cas d’antécédents d’hémorragie ou d’ulcères. Sa prise est proscrite dès le 5ème mois de grossesse pour réduire les risques de malformation du fœtus. De plus, cette molécule est contre-indiquée chez les personnes qui souffrent d’insuffisance cardiaque, d’insuffisance rénale ou d’insuffisance hépatocellulaire. 

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La Rédaction

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