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Alzheimer, protéger le cœur pour préserver le cerveau

Rédigé par , le 29 August 2018 à 11h58

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Marcher est bon pour le coeur

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La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative caractérisée par des lésions dans le cerveau, causant une perte progressive de la mémoire et des facultés cognitives. Une étude prospective parue dans le Journal of the American Medical Association révèle que soigner le cœur permettrait de protéger le cerveau de cette maladie.

Une interaction entre santé cardiovasculaire et prévention

Cette étude prospective a été menée par des chercheurs français sur la base des données d’une autre étude dite « Des trois cités ». Actuellement, elle compte plus de 6 000 adultes dont l’âge moyen est de 73 ans. Les résultats suggèrent un lien épidémiologique au-delà de 65 ans entre accumulation de facteurs de risque cardiovasculaire et risque de démence vasculaire, voire de maladie d’Alzheimer.

Après avoir mesuré la santé du cerveau en termes de déclin des performances cérébrales et de démence, les chercheurs ont constaté que celle-ci passe en partie par les sept paramètres pour une bonne santé cardiovasculaire, définis par l’American Heart Association. Ainsi, un critère à un niveau optimal est associé à une baisse de 10% du risque de démence.

Uniquement 6,5% des participants présentent au moins cinq paramètres à un niveau idéal. Par contre, 57% d’entre eux en ont cumulé trois ou quatre. Si l’étude n’a pas démontré de relation de cause à effet, les chercheurs soupçonnent qu’une mauvaise vascularisation du cerveau n’est pas étrangère à la survenue de démence.

Un lien entre pollution atmosphérique et altération du cerveau

Une autre étude sur le retentissement de la pollution de l’air sur le cerveau a également retenu l’attention des experts. Cette étude, réalisée par le Pr Xiaobo Zhang en collaboration avec ses collègues de l’Université de Beijing et des chercheurs de l’Ecole de santé publique de Yale et de l’International Food Policy Research Institute, a établi un lien entre altération du cerveau et pollution atmosphérique.

Le Pr Xiaobo Zhang et son équipe ont comparé les résultats des tests pratiqués en 2010 et en 2014 sur un échantillon représentatif de la population chinoise avec les données de pollution atmosphérique des zones d’habitation. Ils ont remarqué une baisse des performances aux tests d’aptitudes verbales associée à une élévation de la pollution de l’air.

Les chercheurs ont observé cette diminution de performances à partir de 45 ans. L’effet est beaucoup plus marqué après 64 ans, en particulier chez les hommes ayant un faible niveau scolaire. Néanmoins, cette étude demande encore à être approfondie. Elle ne prend pas en compte les autres facteurs de risque de déclin cognitif.


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