Suggestions

Spécialités les plus consultées

Suggestions

Choisissez une région

Espace Pro
/ / AVC, 35% des Français n’ont pas le bon réflexe

AVC, 35% des Français n’ont pas le bon réflexe

Rédigé par , le 27 October 2017 à 12h22

Vous aimez cet article ?
En cas d'AVC, il est essentiel d'appeler rapidement les urgences.

En cas d'AVC, il est essentiel d'appeler rapidement les urgences.

L’AVC ou accident vasculaire cérébral constitue une urgence vitale. Sans une prise en charge rapide, il peut être fatal ou provoquer d’importantes séquelles fonctionnelles. En France, une personne est frappée par l’AVC toutes les quatre minutes. Or, plus d’un tiers de la population n’a pas la réaction d’appeler les urgences. 

AVC, une maladie toujours méconnue des Français

En plus de ne pas avoir l’attitude adéquate face à l’AVC, les Français connaissent mal cette maladie. Tels sont les résultats du sondage Odoxa pour la Fondation sur la recherche contre les AVC à l’occasion de la journée mondiale des AVC. Pourtant, 3% des personnes sondées ont elles-mêmes été victimes et 34% confrontées à la maladie via un proche.

Ce sondage révèle également que près d’un Français sur 5 confond l’AVC avec l’infarctus du myocarde, causé par l’obstruction de l’une des artères qui apportent le sang oxygéné au cœur. Ils pensent que cette maladie survient au niveau du cœur. Or, l’AVC est caractérisé par l’arrêt brutal de l’irrigation dû à l’obstruction ou la rupture de l’une des artères du cerveau.

Par ailleurs, moins de 25% des Français savent que l’AVC est la première cause de mortalité chez les femmes. 2% sont persuadés que cette maladie ne concerne que les personnes âgées. Pourtant, une étude américaine a montré que les moins de 55 ans sont de plus en plus exposés aux risques d’attaque cérébrale.

AVC, un sujet encore tabou pour beaucoup de Français

Outre la méconnaissance des réalités de cette maladie, les Français ont aussi des préjugés sur la réintégration dans le monde professionnel des personnes ayant été victimes d’AVC. Ainsi, 22% des sondés recommanderaient à leurs proches de ne pas parler de leurs accidents à leur entourage professionnel. Pis, 50% des sondés ayant été touchés par cette maladie donneraient le même conseil.

Le Pr Jean-Louis Mas, Chef du service de neurologie de l’hôpital Sainte-Anne et Président de la Fondation pour la recherche contre les AVC, s’inquiète de ces chiffres. En effet, ne pas en discuter renforce le manque d’informations des Français sur les différents facteurs de risque et la méconnaissance du bon réflexe à avoir en cas de survenue de la maladie.

Face à une personne victime d’AVC, la réaction adaptée est d’appeler immédiatement le 15. Prendre directement contact avec le Samu permet d’activer rapidement la filière spécialisée dans la prise en charge de cette maladie. Cela est fondamental pour la survie du patient et la réduction des risques d’avoir des séquelles fonctionnelles après le rétablissement. 

Vous aimez cet article ?
L'auteur
La Rédaction

La Rédaction

Rédacteur

commentaires