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Manger du poisson pour prévenir les maladies cardiaques

Rédigé par , le 23 May 2018 à 16h41

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Les bienfaits du poisson pour le cœur.

Les bienfaits du poisson pour le cœur.

Les bénéfices des acides gras oméga-3 sur la santé sont connus depuis longtemps. Une étude menée par l’American Heart Association les confirme. Selon l’AHA, manger au moins deux fois par semaine des repas à base de poisson, en particulier des poissons gras, aide à protéger l’organisme contre les maladies cardiovasculaires.

Varier les espèces consommées pour encore plus de bienfaits

En 2002, l’AHA a déjà recommandé la consommation de poisson pour réduire les risques de maladies cardiovasculaires. Depuis, plusieurs études scientifiques sont venues confirmer les bienfaits du poisson sur la santé. Cette nouvelle publication de l’association dans son journal Circulation réaffirme ces précédentes recommandations. Consommer du poisson prévient les accidents vasculaires cérébraux, la mort cardiaque subite et l’insuffisance cardiaque.

Selon le groupe d’experts de l’AHA, si manger régulièrement du poisson est préconisé, il est essentiel de varier les espèces consommées pour profiter pleinement des différents avantages de ces aliments. Les types de poisson conseillés sont ceux riches en acides gras oméga-3 tels que le thon blanc, la sardine, le touladi, le hareng, le maquereau et le saumon.

Le même groupe d’experts explique que les oméga-3 sont d’une importance vitale en matière de communication cellulaire. En effet, ces acides gras polyinsaturés pénètrent les membranes cellulaires et améliorent sensiblement la signalisation à l’intérieur et à l’extérieur des cellules. Or, la communication cellulaire occupe une place prépondérante dans le bon fonctionnement et la santé du cœur.

Bénéficier des autres vertus thérapeutiques des poissons gras

Outre la prévention des maladies cardiovasculaires, la consommation régulière de poisson est associée à un retardement de la ménopause selon une étude britannique publiée dans Journal of Epidemiology & Community Health. Par ailleurs, il est admis que les acides gras oméga-3 préviennent le cancer colorectal et les pertes de mémoire.

En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire a publié des recommandations similaires concernant la consommation de poisson. L’ANSES préconise les espèces grasses comme le rouget et l’anchois pour un repas hebdomadaire. A deux repas par semaine, les espèces moins grasses comme la dorade, la truite et le brochet sont à privilégier. Pour un troisième repas, les espèces maigres sont recommandées.

Par contre, les poissons accumulateurs de PCB sont à éviter pour les jeunes filles, les femmes enceintes et les bébés. Il s’agit de perturbateurs endocriniens. Parmi les espèces à ne pas manger figurent l’espadon, le marlin et la lamproie. De plus, les poissons contaminés au mercure sont déconseillés. PCB et mercure sont deux substances toxiques susceptibles d’affecter le cerveau et le développement cognitif de l’enfant.

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La Rédaction

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