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DMLA, les avancées de la recherche médicale

Rédigé par , le 10 August 2016 à 11h53

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Le macula se situe au centre de la rétine.

Le macula se situe au centre de la rétine.

La DMLA ou dégénérescence maculaire liée à l’âge constitue aujourd’hui la première cause de cécité dans les pays développés. Elle ne rend jamais totalement aveugle, la vision latérale étant intacte. Elle affecte la macula, zone centrale de la rétine utile pour lire, reconnaître les détails, conduire un véhicule, etc. 

DMLA : cause, symptômes et facteurs de risque

La DMLA ou maculopathie est provoquée par l’accumulation sur la rétine de déchets produits par les cellules photoréceptrices. Celles-ci captent les ondes lumineuses, puis les transforment en signaux électriques. En temps normal, ces déchets sont éliminés mais finissent parfois par s’accumuler et modifier les couches superficielles de la rétine, ce qui entraîne une tache floue au milieu du champ visuel.

Il existe deux formes de maculopathie, la DMLA sèche ou atrophique et la DMLA humide ou exsudative. L’atteinte de la macula est une maladie chronique et évolutive. Les symptômes ne sont pas ainsi perceptibles à son stade initial. Elle se manifeste ensuite par la baisse de l’acuité visuelle, la diminution de la sensibilité aux contrastes et l’apparition de scotome.

Les causes exactes de la maculopathie sont encore méconnues à ce jour. Néanmoins, plusieurs facteurs peuvent favoriser son apparition et l’aggraver comme la vieillesse, les prédispositions génétiques, le surpoids et le tabagisme. Les ultraviolets reçus pendant l’enfance seraient aussi en cause. Enfin, les spécialistes ont constaté que la DMLA est plus fréquente chez la femme. 

DMLA, traitements prometteurs pour les patients

La DMLA sèche représente 85% des cas de maculopathie. Aucun traitement n’est disponible à l’heure actuelle pour stopper son évolution. L’espoir est cependant permis. Des chercheurs américains, en collaboration avec l’Université de Crête, ont réussi à enrayer la maladie à un stade précoce. Ils ont administré à 23 patients une forte dose d’atorvastatine, un médicament servant à réduire la production de cholestérol.

D’autres scientifiques s’activent également dans les recherches de nouvelles armes contre la DMLA humide avec pour but d’améliorer le pronostic visuel. Celles-ci tournent autour de 3 molécules que sont les anti-PGDF, les anti-integrines et les anti-compléments. Leurs actions sont combinées à celles des anti-VEGF, médicaments agissant sur les vaisseaux anormaux en inhibant les facteurs de croissance à l'origine de leur formation.

Par ailleurs, les chercheurs fondent de grands espoirs sur les cellules souches pour réparer la rétine. Celles-ci présentent le double avantage de pouvoir se renouveler indéfiniment et se transformer en cellules spécialisées. Quant aux rétines artificielles, les implants permettent de rendre partiellement la vue en cas d’atteinte définitive de la macula.

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La Rédaction

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