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Surdité : un diagnostic précoce indispensable

Rédigé par , le 08 February 2016 à 11h43

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Implant cochléaire chez un enfant : copyright Bjorn Knetsch : CC by 2.0 :  http://creativecommons.org/licenses/by/2.0/

Implant cochléaire chez un enfant : copyright Bjorn Knetsch : CC by 2.0 : http://creativecommons.org/licenses/by/2.0/

La surdité se traduit par une diminution importante ou totale de l’audition. Dans le cas d’une baisse partielle, on parle plutôt d’hypoacousie. En l’absence d’un diagnostic et d’une prise en charge adéquate, ce handicap affecte sérieusement la qualité de vie de l’individu et constitue même un facteur d’exclusion sociale. 

L’importance d’un diagnostic précoce de la surdité

En France, la surdité concernerait environ un nouveau-né sur 1 000 à 2 000 chaque année. Un diagnostic précoce est primordial pour éviter que l’enfant ne devienne sourd-muet si son appareil vocal est normal. Toutes les maternités du pays ont ainsi instauré depuis 2014 un dépistage systématique de ce handicap. Les tests sont pratiqués dans les 48 heures suivant la naissance.

Il est également possible que ce handicap n’affecte qu’une seule oreille ou évolue lentement. Dans le cas de surdité se manifestant tardivement, les CAMSP (Centre d'action médico-sociale précoce) disposent d’équipes d’experts pluridisciplinaires pour établir un diagnostic et assurer le suivi des enfants. Le but est de leur permettre d’intégrer normalement le système scolaire et de favoriser leur intégration sociale.

Un diagnostic précoce de la surdité présente de nombreux autres avantages. Un appareillage auditif entre le 4ème et le 6ème mois permet notamment d’améliorer la qualité du langage et de la communication. De plus, cela facilite la recherche des origines de la surdité et le dépistage d’éventuelles maladies associées comme une malformation du cœur ou des yeux.

 

Le traitement de la surdité par des implants cochléaires

Il existe plusieurs niveaux de surdité et différents types de traitements. Pour traiter les surdités sévère et profonde, les spécialistes privilégient par exemple les implants cochléaires. Implanté chirurgicalement dans la cochlée, ce dispositif stimule le nerf auditif par des électrodes. Outre les électrodes, les implants cochléaires comprennent aussi un stimulateur, un processeur et un micro.

Véritable révolution dans la prise en charge de la surdité, cette technologie n’est proposée que si les aides auditives classiques ne fonctionnent pas. Tel est le cas des enfants nés sourds, des adultes devenus sourds suite à un accident, etc. La pose d’implants cochléaires dure une heure et demie. L’opération est suivie d’une rééducation d’une durée variable selon les patients.

Du fait de leur coût élevé, 45 000 euros par patient, les implants cochléaires ne sont toutefois pas accessibles à tous les malentendants. Ainsi, la pose de ce dispositif n’est pas pratiquée sur les personnes souffrant de surdité d’une oreille. De même, les implantations chez l’enfant se font généralement d’un seul côté pour un coût de 22 000 euros. 

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La Rédaction

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