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Réussir l’éducation de ses enfants

Rédigé par , le 13 February 2017 à 13h32

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Presque 2/3 des parents affirmeraient manquer d'autorité.

Presque 2/3 des parents affirmeraient manquer d'autorité.

Selon un sondage Ipsos en 2011, près de 75% des Français estiment difficile l’éducation d’un enfant tandis que 67% des parents affirment manquer d’autorité. Ceci explique assurément la multiplication des cours de parentalité depuis quelques années. Le but est d’aider les parents à trouver la meilleure façon d’éduquer leurs enfants. 

Des parents prisonniers de leur héritage parental

A l’heure actuelle, les spécialises en conseils éducatifs sont légion. Les parents en difficulté face à leurs enfants ont l’embarras du choix entre psychologues, psychanalystes, coachs, etc. Leurs approches diffèrent d’un professionnel à un autre. Pourtant, ils sont souvent confrontés à l’héritage parental des parents. Inconsciemment, ces derniers ont tendance à faire avec leurs enfants ce que leurs propres parents leur ont appris.

D’après Nicole Aknin, psychanalyste et recteur de la Sigmund Freud University de Paris, les parents retrouvent dans la répétition quelque chose de rassurant. D’ailleurs, ces automatismes hérités durant l’enfance présentent plusieurs avantages. Ceux-ci aident notamment à renforcer leur sentiment d’appartenance par rapport à leur milieu d’origine et de cohérence vis-à-vis de leurs parents.

Cependant, ces modèles éducatifs hérités de l’enfance ont aussi leurs inconvénients. Malgré la volonté de bien faire et de procéder autrement, les parents n’y arrivent pas et éprouvent même un sentiment d’impuissance. Pour Nicole Aknin, l’explication est simple. Tant que les parents sont pris dans cette répétition, ils ne sont pas en mesure de créer du neuf.

Un accompagnement des parents pour leur rééducation

En matière de soutien à la parentalité, la Discipline positive venue d’Outre-Atlantique connaît depuis peu un essor considérable. Fondée par deux Américains spécialistes en développement de l’enfant, cette approche prône une éducation dans la fermeté et la bienveillance. Ainsi, elle réfute les méthodes punitives et les démarches permissives. Elle place la motivation au centre de l’éducation de l’enfant.

Pour bon nombre de parents, cela implique une « rééducation ». Les divers ateliers parentaux vont dans ce sens. L’objectif est de déprogrammer leurs habitudes éducatives inconscientes. Selon Catherine Gueguen, spécialiste de l’éducation bienveillante, le travail se fait en groupe pour permettre aux participants de s’appuyer sur les expériences d’autres parents, d’apprendre de nouvelles façons d’éduquer et de sortir de la répétition.

La psychanalyste Nicole Aknin insiste également sur l’importance de la capacité des parents à tenter de nouvelles expériences pour dépasser leur héritage parental. Elle leur conseille de se référer à la singularité de chaque enfant. Même les enfants dans une même famille ont en effet leurs propres caractères et appellent à être éduqués autrement. 

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La Rédaction

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