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Cancer colorectal, une vidéo humoristique sur le dépistage

Rédigé par , le 11 March 2019 à 11h55

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L’opération Mars Bleu se consacre à la promotion du dépistage du cancer colorectal.

L’opération Mars Bleu se consacre à la promotion du dépistage du cancer colorectal.

A l’heure actuelle, le cancer colorectal est le cancer le plus fréquent en France. A l’occasion de Mars Bleu, le mois consacré à son dépistage, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie des Vosges a lancé une campagne de sensibilisation avec une vidéo humoristique pour expliquer le test et rappeler son intérêt.

Un test de dépistage simple, efficace et particulièrement utile

Le « tuto dépistage » réalisé et mis en ligne sur les réseaux sociaux par la CPAM des Vosges met en scène le comédien Claude Vanony et l’actrice Aurore Sellier. Profitant de la notoriété du compte YouTube de sa petite fille, le sénior explique dans une vidéo décalée l’importance de ce dépistage proposé aux hommes comme aux femmes.

Ce test consiste à collecter un échantillon de selles pour une analyse. Pouvant être effectué à domicile, il est entièrement pris en charge par la Sécurité sociale. Le médecin traitant fournit au patient un kit gratuit. Celui-ci permet de prélever les selles avec une tige, puis de refermer le flacon et de le renvoyer à un laboratoire d’analyses médicales.

Le dépistage du cancer colorectal est recommandé pour toute personne âgée de 50 ans et plus. Efficace et fiable, il favorise un diagnostic précoce et permet ainsi la guérison de neuf cas sur dix. Selon Santé publique France, le cancer colorectal est responsable de 17 000 décès. Le test est à renouveler tous les deux ans.

Un test de dépistage toujours à la peine en dépit de son intérêt

Le nouveau test de dépistage du cancer colorectal, qui a remplacé l’ancien Hemoccult II, est un test immunologique. Au départ, il a suscité beaucoup d’espoirs. Néanmoins, seul un tiers des Français concernés le réalise tous les deux ans en dépit de son efficacité et de sa fiabilité. Pourtant, le programme de dépistage concerne environ 19 millions de personnes.

D’après le Dr Emmanuel Ricard, délégué Prévention et promotion dépistage à La ligue contre le cancer, ce désintérêt pour le test de dépistage s’explique en grande partie par le dégoût que peut générer le geste pour le prélèvement de la matière fécale. L’objectif du test est de déceler une éventuelle présence de traces de sang dans les selles.

En cas de résultat positif, qui représente 4,5 % des tests pratiqués, le médecin traitant prescrit une coloscopie. Cet examen consiste à visualiser l’intérieur des intestins afin de détecter des polypes et de les enlever le cas échéant. Par contre, l’absence de dépistage entraine souvent un diagnostic tardif qui demande une opération chirurgicale lourde et de la chimiothérapie.

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La Rédaction

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