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Le cancer, première cause de décès dans les pays riches

Rédigé par , le 05 September 2019 à 10h38

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Les cancers sont devenus la première cause de mortalité dans certains pays à revenus élevés.

Les cancers sont devenus la première cause de mortalité dans certains pays à revenus élevés.

D’après l’OMS ou Organisation mondiale de la santé, les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès dans le monde chez les adultes d’âge moyen. Néanmoins, le cancer risque de les supplanter d’ici quelques années. Dans les pays riches, le cancer est déjà devenu la première cause de mortalité. 

Une transition épidémiologique dans les pays à revenu élevé

Selon une étude publiée le 3 septembre 2019 dans la revue The Lancet et présentée au congrès de l’ESC ou Société européenne de cardiologie, le cancer est dorénavant le premier tueur des pays à revenu élevé. A l’échelle mondiale, il reste encore la deuxième cause de mortalité. Sur les 55 millions de décès enregistrés en 2017, il représente 26 %.

Afin d’aboutir à cette conclusion, les chercheurs ont réalisé des travaux au niveau de 21 pays, répartis sur cinq continents. Ils ont analysé les données de 160 000 adultes qui ont fait l’objet d’un suivi médical entre 2005 et 2016. Les quatre pays à revenu élevé étudiés sont le Canada, la Suède, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis.

Gilles Deganais, professeur émérite à l’Université Laval, au Québec, et co-auteur de l’étude, explique que le monde est en train de vivre une vraie transition épidémiologique. Au fur et à mesure que le taux de maladies cardiovasculaires diminue dans le monde, le cancer va devenir d’ici quelques décennies la principale cause de décès. 

Les pays pauvres plus exposés aux maladies cardiovasculaires

Si le taux de maladies cardiaques est en baisse au niveau mondial, les chercheurs ont toutefois observé que les pays pauvres sont sévèrement touchés. En 2017, elles ont fait 17,7 millions de victimes, soit plus de 40 % des décès. Le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire est 2,5 fois plus élevé pour les populations dans les pays pauvres.

Par contre, que ce soit dans les pays riches ou dans les pays à revenu moyen et faible objets de l’étude, 70 % des maladies cardiaques sont liées à des facteurs de risque modifiables. Dans 40 % des cas, les facteurs de risque métaboliques sont en cause tels que le diabète, l’obésité et un taux de cholestérol élevé.

Dans les pays pauvres, ces facteurs de risque sont aggravés par la pollution de l’air intérieur, une mauvaise alimentation et un faible niveau d’éducation. D’après Salim Yusuf, professeur de médecine à l’Université McMaster, au Canada, et co-auteur de l’étude, il est essentiel pour ces pays d’investir dans la prévention et la gestion des maladies non transmissibles. 

Sources : Futura Santé

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