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Cabines à UV, deux centres sur trois non conformes

Rédigé par , le 08 November 2017 à 11h07

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Banc de bronzage UV.

Banc de bronzage UV.

Plus de 50 000 cabines de bronzage sont ouvertes au public dans l’Hexagone, sans compter les bancs de bronzage achetés en ligne ou en grandes surfaces par les particuliers. Pourtant, leur usage fréquent n’est pas sans risque. Face à cet engouement croissant, les cabines à UV sont désormais étroitement surveillées. 

Des manquements en matière d’information et d’entretien

Récemment, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a mené une campagne de contrôle pour s’assurer du respect de la réglementation sur les cabines de bronzage. La DGCCRF a contrôlé plus de 1 000 établissements, regroupant des centres de bronzage, des instituts de beauté et des clubs de remise en forme.

D’après les résultats, 63% des établissements contrôlés ne sont pas aux normes. La première anomalie de contrôle porte sur le défaut d’information. Les utilisateurs sont mal informés des risques sanitaires liés aux cabines à UV. En effet, la DGCCRF a relevé que les exploitants ne détiennent pas les notices des machines et les avertissements ne sont pas affichés.

Le second manquement concerne l’entretien et la sécurité. Certaines des cabines de bronzage utilisées dans les établissements enquêtés n’ont pas fait l’objet d’un contrôle technique depuis sept ans. Or, la loi impose aux exploitants un contrôle technique tous les deux ans. De même, les opérateurs chargés de les manipuler ne disposent pas du diplôme d’esthétique nécessaire.

Allégations mensongères

Au cours de cette campagne, la DGCCRF a constaté que les établissements contrôlés font de la publicité mensongère. Ils font croire aux clients que les cabines de bronzage et les rayons ultraviolets artificiels ont un impact positif sur la santé. Pourtant, tout comme le rayonnement solaire, l’Organisation mondiale de la Santé les a classés parmi les agents cancérogènes pour l’Homme depuis 2009.

Par ailleurs, les publicités faites par ces établissements ne mentionnent nullement les risques pour les consommateurs en cas d’expositions répétées et prolongées aux UV artificiels ou de dépassement des durées maximales d’utilisation. De plus, ils n’informent pas sur les possibles interactions avec la prise de certains médicaments et/ou produits cosmétiques.

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