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Cannabis et mauvais résultats scolaires

Rédigé par , le 30 May 2017 à 13h50

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plant de cannabis

plant de cannabis

Encore illégal, le cannabis est la drogue la plus consommée en France. Les jeunes sont les plus gros consommateurs. Sa consommation régulière présente pourtant des dangers accrus pour la santé. Une étude menée par des neuroscientifiques de l’Inserm a entre autres révélé qu’une initiation précoce nuirait aux résultats scolaires. 

Effets dramatiques sur le développement cérébral

Le cannabis provient de la famille des chanvres Cannabis sativa, des plantes originaires des régions équatoriales. Contenant un taux élevé de Tetra-Hydro-Cannabinol, ces espèces sont consommées pour leurs effets psychotropes. Dans certains pays européens, il lui est reconnu un usage médical pour ses vertus relaxantes et orexigènes. Les médecins le prescrivent pour soulager les douleurs ou stimuler l’appétit chez les patients dénutris.

L’étude réalisée par les neuroscientifiques de l’Inserm a montré qu’une consommation avant 17 ans est susceptible d’influer sur les résultats scolaires. Le cannabis altère le développement cérébral des adolescents. Cette drogue affecte en particulier leurs capacités d’apprentissage et de mémorisation. Ainsi, les risques qu’ils ne dépassent le baccalauréat sont supérieurs à 60% par rapport aux non-consommateurs.

En outre, les échecs scolaires sont plus importants chez les jeunes filles. Une consommation de cannabis avant 17 ans multiplie en effet par deux la probabilité de ne pas suivre des études supérieures comparée aux non-usagers de cette substance. Jusqu’ici, aucune raison n’a encore été identifiée pour expliquer cette différence entre les garçons et les filles.

Baisse du quotient intellectuel et des facultés cérébrales

Les difficultés psychologiques et scolaires induites par une initiation précoce au cannabis se traduisent à terme par un niveau d’étude inférieur, peu importe le milieu social d’origine. En effet, les consommateurs de cette substance sont en général confrontés à divers problèmes de motivation et de concentration provoqués par le manque de maturation du cerveau.

Outre les méfaits sur le développement cérébral, une consommation précoce et régulière de cannabis entraine la dégradation du quotient intellectuel. Tel est le résultat d’une étude néo-zélandaise sur des fumeurs âgés de 18 à 38 ans. Ils ont mis en évidence une perte jusqu’à 8 points chez les consommateurs réguliers. Ils n’ont pas retrouvé leur QI de départ après avoir arrêté de fumer.

Une vaste étude américaine sur 1 000 fumeurs réguliers de cannabis a aussi mis en exergue une détérioration de certaines facultés cérébrales due à une mauvaise irrigation du cerveau. Pour cela, les chercheurs ont évalué la circulation sanguine de leur cerveau au repos, mesurée à l’aide d’imagerie TEMP et ont ensuite comparé les clichés à ceux de personnes saines. 

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La Rédaction

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