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Un forfait de 150 euros annuel pour arrêter de fumer

Rédigé par , le 02 November 2016 à 12h51

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Les patchs font partie des substituts nicotiniques.

Les patchs font partie des substituts nicotiniques.

Le remboursement forfaitaire des substituts nicotiniques est inscrit dans le programme de lutte contre le tabagisme. Initialement, son montant varie selon la catégorie du fumeur. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a récemment annoncé que celui-ci va être porté à 150 euros par an pour tous les fumeurs. 

Une aide forfaitaire pour réussir le sevrage tabagique

Depuis son lancement en 2014, le forfait de prise en charge des substituts nicotiniques était déjà de 150 euros pour les jeunes, les malades et les personnes en situation de précarité. Par contre, celui-ci était fixé à 50 euros pour le reste. Dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale, ce forfait a été aligné à 150 euros pour tout fumeur voulant arrêter.

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, reconnait que ce montant reste limité. Néanmoins, leur remboursement intégral est impossible du fait des comportements des industriels. Aucun des fabricants de substituts nicotiniques n’a déposé de demande d’autorisation de mise sur le marché. En vente libre, leurs prix varient d’une pharmacie à une autre.

Par la voix de son président, le Pr Yves Martinet, le Comité national contre le tabagisme salue cette mesure. Toutefois, il regrette que celle-ci n’ait pas été étendue à un remboursement total pour tous les traitements de sevrage tabagique. Avec les substituts nicotiniques, les chances de réussir à arrêter de fumer sont multipliées pas 3,6.

Diverses conditions pour bénéficier de la prise en charge

Pour être bénéficiaire du forfait de prise en charge des substituts nicotiniques, il est impératif de remplir certaines conditions. Leur prescription doit se faire sur une ordonnance exclusive. Aucun autre traitement de dépendance au tabac ne doit y figurer. Par contre, il est possible de se les faire prescrire par les sages-femmes, les infirmiers, les masseurs kinésithérapeutes, les médecins du travail et les chirurgiens-dentistes.

De plus, le substitut nicotinique prescrit doit faire partie de la liste des substituts nicotiniques remboursés par l’Assurance Maladie. Ils sont disponibles sous différentes formes telles que les patchs, les inhalateurs, les gommes et les pastilles. En plus de favoriser l’arrêt du tabac, ils aident également les fumeurs à vivre sereinement la période de sevrage.

L’obligation de passer par un professionnel de santé revêt deux enjeux. Ce dernier est le plus qualifié pour déterminer la dose de substitut nicotinique adaptée aux besoins du fumeur. Par ailleurs, il assure une prise en charge comportementale. L’entrée en vigueur de cette mesure coïncide avec le lancement de la campagne Novembre, moi(s) sans tabac. 

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La Rédaction

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